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Violation de la liberté d’expression : Les réseaux sociaux inaccessibles au Tchad

Au Tchad, les discussions étaient tendues le jeudi autour de la violation du droit d’accès des citoyens au numérique. Les réseaux sociaux, canaux de communication et de regroupement, étaient inaccessibles. Les citoyens restent convaincus qu’il s’agit d’une manigance politique.

Il ne s’agit pas d’une censure d’internet. Celui-ci est accessible partout sur le territoire. Le problème se situe au niveau de l’accession aux réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, WhatsApp, Viber, Instagram, etc. Or ces applications de messagerie constituent pour une part importante de jeunes un moyen de communication incontournable.

Pour la société civile, c’est un canal de regroupement. Aux dires de l’Internet sans Frontière, cette perturbation dure plusieurs jours : « Internet sans Frontières s’inquiète de la coupure d’accès aux réseaux sociaux et applications de messagerie tels que Facebook, Messenger, WhatsApp, Viber et au site de la BBC au Tchad. »

Le responsable de cette ONG en Afrique, Julie Owono, poursuit dans le même sens en ajoutant : « Toutes les requêtes HTTP envoyées aux réseaux sociaux Facebook, Whatsapp, Viber et Messenger n’ont pu aboutir lors de tests effectués ce matin à N’Djamena. C’est généralement un signe qu’il y a désordre et que l’opérateur a bloqué ces requêtes. »

Il  convient de faire remarquer l’accessibilité de ces réseaux sociaux via l’utilisateur d’autres outils comme les « réseaux privés virtuels » (VPN). Cela traduirait nettement une censure de ces canaux de communication.

Ce qui est regrettable dans cette pratique, c’est qu’elle constitue une violation grave contre le droit des citoyens à avoir accès à l’internet. En effet, cette technique est une monnaie courante chez les politiques qui, une fois sentent leurs intérêts menacés, préfèrent brouiller ces moyens de communication devenus des moyens de pression entre les mains des citoyens.

Cette coupure est une deuxième dans ce pays. À ce titre, l’Internet sans frontière doit agir à chaud pour limiter de tel acharnement contre le droit d’accès au numérique.

Fousseni TOGOLA

 

Source: lepays

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