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Vie de couple : LES ENFANTS DE LA DISCORDE

Aucune épouse légitime ne tolérera, facilement à son époux, l’indélicatesse de lui avoir fait un enfant dans le dos

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La force et le fondement de la relation entre deux personnes, l’amitié, la collaboration, le mariage est la confiance. Quand la confiance est perdue, il est difficile, voire impossible de la rétablir. Alors les conjoints malgré les difficultés de la vie de couple doivent préserver jalousement la confiance entre eux. Ainsi ils seront armés psychologiquement pour surmonter les difficultés. Ils forgeront un foyer harmonieux dont les membres seront heureux, épanouis, pétris de bonheur.
Il arrive pourtant que cette confiance se dissipe. Les principales causes de cet état de fait dans un couple sont un grave mensonge ou l’infidélité. Hélas dans notre pays, l’infidélité n’est plus vécue comme la transgression d’un interdit. Le phénomène est courant. Il est source de polémiques dans les couples. Cependant si les femmes généralement ferment les yeux sur une aventure extraconjugale des conjoints, elles ne tolèrent point que celle-ci soit soldée par la naissance d’un enfant. Autrefois ce cas était considéré comme très grave au plan familial et social. L’enfant né hors mariage et ses géniteurs étaient stigmatisés dans la communauté. Le temps pervertit tout particulièrement les valeurs sociales. Le phénomène des enfants illégitimes est malheureusement en vogue à Bamako, la cité des « Trois Caïmans». Avoir un enfant dans une aventure extraconjugale est une véritable tragédie. Elle détruit de nombreux foyers brusquement ou à long terme.
Généralement ces «bâtards» sont cachés. Le secret est maintenu longtemps autour de la question. Les femmes cachent facilement les enfants issus d’une relation adultérine. L’homme est très embarrassé et honteux d’avouer à son épouse qu’il a un enfant hors du foyer. Est-ce une punition divine ? Une aventure d’un soir peut faire basculer toute une vie, et rompre la confiance installée dans le couple. Cette secousse affectera dangereusement la vie au foyer.
La zizanie créée peut conduire au divorce et mettre en danger la vie des enfants du couple. Pour éviter ce désastre familial les maris adultères dans un premier temps cachent cet enfant pour éviter les discordes. Mais hélas ! La vérité finira par triompher. L’épouse sera mise devant le fait accompli. En plus d’accepter d’être trompée par leur époux, la femme frustrée est contrainte de vivre avec l’enfant issu du vagabondage sexuel. Toutes les femmes victimes d’une telle trahison ont la sensation d’avoir été poignardée dans le dos.
La naissance d’un enfant extraconjugale chamboule tout dans un couple. L’ambiance devient lourde. L’atmosphère familiale est perturbée par des heurts, des colères subites de l’épouse blessée dans son amour propre. Les conjoints mettent du temps pour surmonter la dépression, le sentiment de culpabilité. La méfiance empoisonne désormais la vie conjugale. Le phénomène dissèque plusieurs foyers dans notre pays.
Mais chaque femme victime de ce drame conjugal a sa recette pour faire face au problème. Il est constaté que très peu choisissent de divorcer. Dans un premier temps certaines refusent d’entretenir le bâtard par peur d’avoir une coépouse. Les stoïques sont plus nombreuses. Elles acceptent «l’innocent» au sein du foyer et l’élève comme le fruit de sa chair.
Mme Sangaré Ouleye Ba se souvient du cas d’un cousin malheureusement soldé par un divorce. Le jeune homme entretenait une relation de longue date avec une collègue de bureau que sa femme connaissait bien. Les deux collègues étaient proches. La femme de son cousin se confiait à celle qu’elle croyait être l’amie de son époux. «Nous avons mis la pression pour mettre fin à cette relation irresponsable» déclare Oulèye. La famille sera surprise d’apprendre que le cousin a eu un enfant avec sa collègue de bureau. Il était même l’objet d’un chantage : le mariage ou la divulgation de son inconduite conjugale. Le cousin de Oulèye était bien ferré.

Accepter la situation. Ouleye et ses sœurs décidèrent d’en parler avec leur belle sœur qu’il fallait mettre au courant. Le garçon avait trois ans. La porte-parole plaidera la cause de son cousin en ses termes : «la mère avait demandé au père du gosse de le garder pour qu’elle puisse vaguer librement à ses occupations». Après ce bref discours le silence régna pendant un bon moment. Les belles sœurs attendaient la réaction de l’épouse trahie. Celle-ci avait dévisagé, les unes et les autres, le regard plein d’effroi. Puis elle a baissé la tête. Elle s’est mise à pleurer tout en maudissant son mari. Après avoir retrouvé son calme, révèle Mme Sangaré, l’épouse trahie expliquera qu’elle se résigne à accepter la situation. Mais elle n’arrêtait pas de murmurer : «je lui faisais pourtant confiance. Qu’est-ce -qu’il m’a fait ?».
Mais l’épouse meurtrie va se braquer quand elle apprendra l’identité de la mère de l’enfant né de l’adultère de son mari. Elle piquera une crise de nerfs et elle sera transportée à l’hôpital. Elle recevra des soins et retournera à la maison après avoir recouvré son calme. Mais toutes les tentatives pour lui faire entendre raison ont été vaines. L’épouse pouvait accepter la trahison même l’enfant issu de cette trahison. C’était trop lui demander de fermer les yeux à l’avenir sur les éventuelles moqueries de son époux et de sa maîtresse qu’elle avait naïvement considérée comme une amie, une confidente. Elle avait été trahie par son mari et celle à qui elle se confiait si elle avait un problème conjugal.
Ce cas n’est pas isolé. Ils sont nombreux les hommes qui font un enfant dans le dos de leurs conjointes sans avoir le courage de l’informer. La très pieuse Moussokoro apprendra par hasard que son homme a eu un enfant en dehors du foyer conjugal, âgé d’un an. La maîtresse de maison l’a su en découvrant fortuitement l’acte de naissance du petit «bâtard» que son mari gardait jalousement. Ce jour fatidique, le mari envoya son épouse prendre dans un dossier un document qu’il devait présenter à la mairie. «Il était pressé. Il était déjà sorti de la maison. Il m’a donné la clé de sa boîte à dossiers», se souvient Moussokoro. Elle découvrira le pot aux roses en plus du document demandé. Le monde s’est écroulé autour d’elle. Cependant elle a gardé son calme en attendant le retour de son mari.
Toute la journée Moussokoro avait déposé l’acte de naissance de la honte sur le lit. A son retour du travail, comme d’habitude l’époux s’engouffra dans la chambre conjugale. Il ressortit précipitamment de la chambre et quitta la maison sans dire un mot. «Je savais qu’il allait tomber sur «l’acte de naissance secret» bien en vue sur le lit. Mais j’ignorais quelle allait être ses réactions», relate Moussokoro. Le mari était en fait allé chercher de l’aide pour calmer son épouse. L’époux devant l’assistance a admis sa faute. Il a plaidé pour garder à la fois son épouse et l’enfant né dehors. Consciente que l’enfant est innocent Moussokoro acceptera de le recevoir dans la famille. Le mari infidèle a été invité à tirer un trait sur une éventuelle relation avec sa maman. Elle opta pour ce choix pour sauver son couple.
Cet autre exemple est sans commentaire. Lisez plutôt le récit de Fifi : «je suis une jeune dame de 30 ans. Je suis mariée depuis huit ans. Mon époux entretenait une relation extra conjugale que j’ai découverte par hasard. La relation coupable durait depuis cinq ans. Nous avons eu une explication franche. Mon homme m’a rassurée quelques jours. Il avait mis un terme à la relation adultère. Je lui ai accordé mon pardon. Mais à ma grande surprise, j’ai appris il y a quatre mois par un coup de fil anonyme, que mon mari avait eu un enfant avec l’amante en question. L’enfant de la honte est né le même mois que notre
quatrième fils.
Après plusieurs séances d’interrogation, mon époux a avoué son forfait. Il a eu un enfant avec la dame.» Le mari a demandé la clémence de Fifi. Celle qui aime toujours son époux a passé l’éponge sur cette douloureuse inconduite conjugale. Cependant Elle refuse catégoriquement de recevoir l’enfant dans son foyer.
M. A. Traoré

Enfant adultérin : comment y faire face ?

Ce jour-là, les cieux s’écroulaient sur ma tête. Non ce n’était pas possible. Comment Edouard avait pu me faire cela. J’étais terriblement choquée. Je n’avais pas vu la balle venir. Je pouvais tout accepter sauf qu’il ait un enfant avec sa maîtresse. J’étais atrocement blessée dans mon amour propre, vivement que je me réveille…
Malheureusement à l’image d’Edouard, plusieurs hommes, ont des enfants issus de leur relation extra conjugale. C’est une blessure qu’on ne peut pas expliquer, un poignard qu’on n’accepte difficilement. Mais le mal étant déjà fait, on est obligé de gérer avec maturité cette épreuve. Il est donc important de jauger l’impact de la décision qu’on va prendre : laisser l’enfant vivre avec sa mère, ou accepter qu’il intègre le foyer conjugal comme le mari le souhaite.
Dans cette partie, nous aborderons le cas où vous refusez de vivre avec l’enfant de votre conjoint.

Les avantages :
Le principal avantage que l’enfant ne vive pas avec vous, c’est que vous ne le verrez pas nuit et jour. Vous pourrez ainsi soigner votre blessure intérieure à votre rythme. C’est important pour votre équilibre. Vous n’aurez pas à prendre des gants pour ne pas frustrer l’enfant par vos propos ou par votre comportement. Et pour l’enfant, c’est généralement mieux de vivre avec sa mère qu’avec la femme de son père. Cela vous évitera de subir la jalousie « naturelle » qui existe souvent entre la belle-mère et les enfants de son mari.

Les inconvénients :
Par contre le revers de la médaille, c’est que si l’enfant n’est pas au sein de votre foyer, le père ira le voir où il se trouve. Si l’enfant est chez sa mère, votre bébé d’amour sera donc régulièrement en contact avec sa mère. Seriez-vous prête à le supporter ? Même si il est de bonne foi, il sera difficile d’imaginer qu’il ne consommera pas une fois de plus ce qu’il a déjà gouté. Vous risquez alors de vivre dans une insécurité émotionnelle permanente.

Les précautions :
Si vous avez décidé de continuer l’aventure avec votre conjoint infidèle, surmontez votre profonde blessure et prenez vos responsabilités. À mon avis, vous devez chercher à connaître l’enfant pour prévenir vos enfants en âge de comprendre de l’existence de leur «demi-frère». Ce n’est pas évident, mais c’est important. Chacun a le droit de savoir la vérité. De toutes les façons, il n’y a jamais de bon moment pour dévoiler un tel secret. Mais surtout, ce sera une manière d’éviter une éventuelle relation amoureuse entre vos enfants et leurs demi-frères.

Cependant, il faudrait reconnaître que cette situation est toujours difficile à gérer. Pour l’équilibre de votre couple, établissez certaines règles :

– Pas de visites chez l’enfant à une certaine heure s’il n’y a pas d’urgence

– S’il est obligé d’y aller en pleine nuit, ayez le courage de l’accompagner

– Évitez de faire des histoires à la mère de l’enfant

– N’empêchez pas votre mari de s’occuper de cet enfant et de lui donner le meilleur tant émotionnellement que financièrement

– Limitez les disputes avec votre homme concernant sa trahison mais ayez plutôt des discussions très franches et matures
La liste n’est pas exhaustive mais il faudrait sincèrement prendre le temps qu’il vous faut pour panser cette blessure. N’acceptez pas la situation parce qu’on vous l’oblige au risque que votre guérison soit superficielle. Faites-vous suivre par un expert ou un guide spirituel pour que votre couple et surtout VOUS en tant que personne humaine, arriviez à vous reconstruire. C’est capital pour la suite…
ayanawebzine.com

source : Essor

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