Le mercredi 20 août 2019, à la maison de partenariat de Bamako, les femmes de la coordination des associations et ONG féministes du Mali , en abrégé ( CAFO ) ont tenu un point de presse afin d’informer l’opinion nationale sur une situation , qui n’a fait que trop perdurer à leurs yeux.
La cérémonie était présidée par la présidente de la CAFO, Mme Dembélé Ouleymatou Sow , accompagnée de sa secrétaire générale, Mme sangaré Nana coulibaly , entre autres . Dentrée , la présidente de la CAFO a fait savoir qu’une assemblée générale extraordinaire du CAFO , a été tenue le 30 Décembre 2017 , au mémorial Modibo Keita , à Bamako , à l’issue de laquelle un nouveau bureau exécutif national ( BEN / CAFO ) a été mise en place. Ledit bureau, dit-elle, est présidé par elle-même, et a vu la participation de plus de 300 femmes venues de toutes les régions, cercle de kati et du district de Bamako et a aussi enregistré la participation d’autorités administratives, politiques, civiles, coutumières et religieuses.
Entrant dans le vif du sujet, Mme Dembélé Ouleymatou Sow n’est pas passé par quatre chemins pour fustiger le comportement de Mme Keita Fatoumata Cissoko (1ère secrétaire aux finances, dans l’ancien bureau de 2008) qui prétexte aujourd’hui d’être la présidente intérimaire du bureau actuel. Une disposition non prévue dans nos textes, explique la présidente en colère contre Mme Keita Fatoumata Cissoko qui, selon elle, est entrain de perturber la quiétude des femmes sur le terrain en les convoquant à une autre assemblée générale extraordinaire , le 23 août 2019 à la bibliothèque nationale pour mettre en place un bureau parallèle de la CAFO . Ce qui est illégale et risquerait d’envenimer la situation encore fragile sur le terrain, indique Mme Dembélé Ouleymatou Sow. Avant de rappeler que la même Mme Keita Fatoumata Cissoko dont le mandat est échu depuis 2012, avait saisi le tribunal de grande instance de la commune III aux fins d’annulation des résolutions de l’assemblée de décembre 2017. Malheureusement pour elle le jugement n° 164 du 15 février 2018 a déclaré sa plainte irrecevable pour défaut de qualité. N’étant pas satisfaite Mme Keita Fatoumata Cissoko a fait appel une seconde fois contre le jugement sus-visé et la cour d’appel de Bamako qui rendit l’arrêt n°57 du 16 janvier , a noté des irrégularités imputables à l’assemblée générale , alors que conforment aux textes , toutes les représentantes des régions , cercles du Mali et les communes du district de Bamako ainsi que celles des organisations affiliées ont pris part à ladite assemblée générale extraordinaire , en témoigne la liste de présence, révèle Mme Dembélé Ouleymatou Sow qui dit avoir formé un pourvoi devant la cour suprême du Mali. A présent, dira t- elle, l’affaire est pendante devant ladite juridiction supérieure.
Kadidia Doumbia, Stagiaire
Source: Le Point du Mali