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VAUDEVILLE A KOULOUBA 1,4 milliard Fcfa pour rien

Encore un autre scandale dans le royaume de Ladji Bourama. Des consignes avaient été données pour que la presse ne l’apprenne jamais. Mais malheureusement pour les princes  qui nous gouvernent, l’affaire est tombée, encore une fois, dans les grandes oreilles du ‘Sphinx’.

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Le lundi 27 juin dernier, il a plu toute la journée sur Bamako. IBK est resté à la maison comme la plupart des Bamakois ce jour-là. Le lendemain mardi, il est venu au bureau et a trouvé que l’eau a mouillé plusieurs dossiers qu’il devait examier. Il entra alors dans une colère noire.  «On m’a encore trahi, on m’a trompé, je viens de mettre 5 milliards pour reprendre tout le palais», s’est-il s’exclamé.

Après un rapide examen, on s’est rendu que l’eau de pluie est entrée dans son bureau par le toit qui a perdu toute étanchéité en si peu de temps. Pire, il constata  que le toit du réfectoire où il déjeune souvent avec son Premier ministre après le Conseil des ministres, s’est affaissé. Selon nos sources,  l’incident a provoqué une poussée d’adrénaline chez Ladji Bourama qui est resté 72 heures sans rentrer dans son bureau. Le mercredi, il est venu au Conseil des ministres sans jeter un coup d’œil sur son bureau inondé. Ce n’est que le vendredi qu’il a pu réintégrer son bureau, des ouvriers appelés en catastrophe ont pu sauver les meubles et le rendre plus fonctionnel.

Son ire s’explique d’autant que l’édifice, le Secrétariat général de la Présidence sous ATT a été entièrement rénové, en 2014, sur ses ordres, pour la bagatelle de 1,4 milliard Fcfa, alors que c’est un bâtiment neuf offert gracieusement au Mali, sous le magistère d’ATT. Tout a été enlevé, y compris le marbre qui avait une durée de vie de plus 1 000 ans, selon les Chinois qui l’ont construit et offert à noter pays. Mais IBK avait dit qu’il voulait  un Palais digne de ce nom. Aussitôt dit, les travaux, confiés à la société française Eiffage, ont commencé quelques jours après son investiture, en septembre 2014.

On avait, à l’époque, soupçonné Lamine ben Barka, l’époux de la sœur de la Première dame d’être derrière ce juteux marché. Ce qu’avait démenti Mahamadou Camara, alors  ministre de l’Economie numérique, de l’information et de la communication, lors d’une visite guidée du palais de Koulouba dont les travaux de rénovation avaient déjà commencé. Pour le désormais ex-ministre, ce dernier n’a jamais eu de marché. Seulement, en tant qu’ingénieur en construction civile et ancien directeur général de l’Agetipe, il a été commis comme expert pour examiner les propositions faites par les différentes entreprises. Aujourd’hui, ironie du sort, c’est cette expertise qui est mise en cause, avec un bâtiment qui prend eau de toutes parts. On comprend pourquoi IBK a dit qu’il a été trompé. Parce que le palais de Koulouba a été rénové à plus de 5 milliards de nos francs, selon les propos de ce dernier. Les travaux avaient confiés à la société française Effiage,, laquelle, selon les mauvaises  les a soys-traités avec une société ivoirienne. Ceci explique peut-être cala.C’est cette société Effiage qui a bénéficié  d’un double paiement intervenu entre le Trésor Public et Coris Bank.

Sous le magistère de Ladji Bourama, les scandales se suivent et se ressemblent. Les uns aussi pestilentiels et vaudevillesques que les autres.

Adama Dramé

 

Source: sphynx

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