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Vagues de démissions au CNID : Et si Mountaga était coupable ?

Premier parti politique du Mali démocratique, le Congrès National d’Initiative Démocratique traverse une période délicate suite, encore une fois, à une vague de démissions de certains cadres du parti et non des moindres. Cet état de fait bien inconfortable poussa bien de militants du parti à s’interroger sur la responsabilité du président du soleil levant.

 

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Le CNID Faso yiri waton est un parti qui a fait les beaux jours aux 1éres heures de l’avènement du multipartisme dans notre pays. Né de l’association CNID (Comité National d’Initiative Démocratique), le parti dirigé par l’éminent avocat Me Mountaga TALL, est aujourd’hui à la croisée des chemins à cause de la dernière vague de démissions enregistrées en son sein. Elle concerne Modibo KADJOGUE 2evice-président qui fut Directeur Général de l’apej puis ministre, l’honorable KANE élu à Baraoueli, le conseiller du District Mahmoud WADIDJE, l’honorable Yaya HAIDARA élu à Bla et Khadissa KOUREICHI une des icônes du mouvement des femmes du CNID. Cette série de démission a été suivie par celles d’autres militants et responsables, singulièrement dans certaines structures de jeunes du parti. La réaction du directoire, face à cette situation ne s’est pas fait attendre à travers le secrétaire général et non moins ancien ministre Amadou Baba SY qui, dans un communiqué a fustigé le comportement des démissionnaires. Parlant d’eux, il dira : « Ils ont été ministres, députés, directeurs généraux, élus municipaux par et grâce au Parti. Ils ont acquis une notoriété et une reconnaissance sociale par et grâce au Parti. Ils ont été propulsés vers des sommets auxquels ils ne pouvaient même pas rêver par et grâce au Parti .Pendant la transition ils étaient des militants actifs du FDR alors que le Cnid-Faso Yiriwa Ton sur décision du comité directeur était membre de la Convergence pour sauver le Mali (CSM), qu’il présidait d’ailleurs. Mais aujourd’hui ils n’accepteront jamais de rejoindre leurs camarades du FDR dans l’opposition.

 

 

Le Parti leur a donné le meilleur du peu qu’il avait grâce au sacrifice des militants qui ont travaillé, sué et souffert pour eux. Certains sont même morts. Paix à leur âme !

Comment payent-ils aujourd’hui tout cela ? Par l’ingratitude, la trahison adossées bien sûr au mensonge et au mépris pour leurs camarades fidèles et loyaux au Parti qu’ils ont utilisés comme ascenseur social.». Loin de nous l’idée de prendre position pour tel ou tel camp, mais un constat s’impose. A chaque démission en vague, le comité directeur du parti garde les mêmes reflexes en accusant les démissionnaires et en ne prenant jamais le courage de reconnaître qu’il existe un malaise certain au sein de la formation politique. A titre de rappel : Oumar Mariko et ses camarades partis créer la SADI, Tiebilé Dramé et ses camarades partis créer le PARENA, Yoro DIAKITE et ses camarades partis créer le BARA, N’Diaye BAH et ses camarades qui ont rejoint le PDES et maintenant la vague de Modibo KADJOGUE. Le directoire continue à chaque occasion de jouer à la victimisation. Après avoir pleinement jouer son rôle dans l’opposition à travers le fameux COPPO (collectif des partis politiques de l’opposition), l’heure est plus que jamais à la remise en cause afin de diagnostiquer sans passion les causes réelles de ces sorties massives pour redorer le blason de celui qui fut jadis, l’un des grands partis sur l’échiquier politique malien. En attendant, nombreux sont les militants qui, sous couvert de l’anonymat, pointent un doigt accusateur sur le président Mountaga TALL qui, selon eux, a du mal à accepter la contradiction.

 

Alphonse

SOURCE: Ségou Tuyè

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