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Usage des drogues illicites au Mali Le ministère de la Justice pour la nécessité de revoir la législation en vue d’y intégrer des mesures alternatives à l’emprisonnement

Le représentant du ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des sceaux, Cheick Tidiane Traoré a présidé, hier mercredi 15 mai, la cérémonie d’ouverture du lancement, au Mali, des travaux du Réseau Epidémiologique Ouest-Africain sur la consommation de drogues, à l’Institut national de Formation Judicaire (INFJ). Cette cérémonie a été marquée par la présence du Coordinateur du projet et Chef de l’Unité de lutte contre la drogue de la CEDEAO, Daniel Akwasi Amankwaah, des représentants des pays membres de la CEDEAO et du Directeur général dudit Institut, Toubaye Koné.

 

Le lancement du Réseau épidémiologique Ouest-Africain(WENDU) au Mali sur la consommation de drogues, va sans doute renforcer la capacité de nos spécialistes à mieux atteindre les objectifs que sont la collecte et l’analyse de données fiables sur l’usage de drogues ainsi que la préparation de leurs enquêtes sur l’offre et l’usage des drogues illicites.

Selon le représentant du ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des Sceaux, Cheick Tidiane Traoré, le terrorisme, le banditisme, les trafics en tous genres, les mouvements de rébellion, les migrations irrégulières sont, entre autres, des problèmes caractéristiques de la zone du Sahel en général et du Mali en particulier. A ces fléaux, s’ajoutent des problèmes structurels existants résultant de l’insuffisance de ressources allouées à la lutte contre le trafic illicite de drogue et la criminalité organisée.

Face à ces défis, le représentant du ministre de la Justice relève qu’au plan normatif, le Mali a signé et ratifié la quasi-totalité des instruments juridiques internationaux et régionaux concernant la lutte contre la criminalité organisée, le terrorisme, le trafic de drogue, la traite des personnes, le trafic des migrants et le trafic illicite d’armes à feu,  » des efforts considérables ont été déployés et sont toujours en cours pour rendre nos lois nationales conformes aux engagements internationaux auxquels nous avons souscrit « .

Et d’ajouter que les données démontrent à suffisance que la consommation de stupéfiants se pose aujourd’hui en problème de santé publique et requiert d’énormes efforts en matière de prévention de l’usage de drogues, de soutien et de traitement des usagers,  » je comprends qu’il y ait nécessité de revoir notre législation sur les drogues afin d’intégrer des mesures alternatives à l’emprisonnement et autant que possible celles liées à la prise en charge et au traitement des toxicomanes. Cela est envisageable pourvu que ne soient pas perdues de vue les raisons profondes qui ont amené notre pays à adopter une politique de fermeté vis-à-vis de la question de drogues« , a-t-il suggéré.

Daouda SANGARE

Source: l’Indépendant

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