La République sœur de Guinée et le Mali ont finalisé ensemble le document pour une Gestion intégrée des ressources en eaux d’ici 2020. C’était en présence du représentant du ministre de l’Energie et de l’Eau, Zavon Cissé, du directeur de l’hydraulique, Yaya Boubacar, de la coordinatrice du projet, Mme Cissé, Niouma Coulibaly, des représentants du royaume des Pays- bas, du Royaume de Suède et les représentants de la partie Guinéenne.
Dans le cadre de la réorientation du Programme Conjoint de la Gestion Intégrée des Ressources en Eaux, les partenaires du Mali, à savoir le Royaume des Pays- Bas et le Royaume de Suède avaient invité nos deux pays (Mali et Guinée) à une évaluation a mis parcours du Programme. Les défis du Programme étaient d’aller à la théorie du changement, c’est-à-dire réorienter le programme ; identifier les sources de financement et mettre l’accent sur la qualité de l’eau et l’appropriation de tous les acteurs du processus. Et, de faire en sorte que toutes les décisions assorties puissent être appliquées a indiqué le directeur de l’hydraulique. Selon lui, le rêve de ce programme conjoint est de contribuer à la sécurité alimentaire, la prise en compte des besoins des générations futures et respecter les intérêts des pays concernés.
La coordinatrice du Programme, Mme Cissé Niouma Coulibaly quant à elle s’est réjoui de la mise en place d’une cellule légère à Kankan, l’identification des textes ; leurs applications et la planification conjointe. Pour sa part, le représentant du ministre de l’Energie et de l’Eau, Zavon Cissé a salué tous les acteurs qui ont travaillé sur la question pendant les 4 jours. Selon lui, tous ces acteurs autours de l’eau, à savoir les populations riveraines des bassins de Sélingué et du Niger, les experts des différents départements en charge de la question de l’eau du Mali et de la Guinée ont pu identifier les actions, recentrer ces actions et les activités plus concrètes à mener .Il a indiqué qu’à partir de ces conclusions et recommandations, il s’agira désormais de valoriser les cours d’eaux à partir d’une planification.
Ensuite, il a indiqué que des actions concrètes permettront de protéger les têtes des sources comme le Sourou et le Sankarani en réalisant un ouvrage, c’est-à-dire un barrage afin de régulariser le fleuve Niger. M. Cissé a fait savoir également qu’un plan de la qualité de l’eau a été élaboré et qui sera prise en compte. Selon lui, des tanneries posent d’énormes problèmes. Pour ce faire, il a fait savoir que désormais, 5 tanneries ont pu être identifiées et où seront installés des prétraitements dans 3 tanneries sur les 5 d’ici l’horizon 2020 afin d’avoir une bonne qualité de l’eau.
Fakara Faïnké
Source: Le Républicain