L’information n’est pas alarmante, en elle-même, quand on sait que des scientifiques de la Chine et d’Europe ont prouvé que le Sars-CoV-2 aurait muté plusieurs fois. Il est établi plus d’une trentaine de variantes de ce le virus à l’origine du Covid-19. Pour l’instant, il est difficile de dire si les nouvelles formes de la maladie sont plus virulentes et donc plus difficiles à contenir mais le milieu scientifique s’inquiète de ce polymorphisme du virus, qui n’est pas fait pour faciliter les travaux de recherche.
Au Mali, on apprend, par le canal d’une note vocale du Pr Sounkalo Dao, Chef de services des maladies infectieuses et tropicales du CHU du Point G qu’il existe : « une forme clinique du Covid 19, simulant un paludisme avec des céphalées, une fatigue, une fébricule et même parfois sans fièvre. Les signes pulmonaires sont au second plan ». Il demande à l’ensemble de ses collègues d’inclure parmi les hypothèses le COVID 19 et de prendre les mesures idoines pour isoler le patient concerné.
Cette note d’information, parvenue à notre rédaction, se termine par une mise en garde du Pr Sounkalo Dao, un des premiers responsables de la riposte malienne contre le Covid 19, à l’endroit du personnel de santé du Mali. En effet, le Pr. Dao dira qu’il n’est plus admis de travailler sans masque facial et gel hydro-alcoolique, quel que soit le lieu d’exercice et la spécialité.
Au regard de la gestion faite, dans les autres pays, de ces mutations du virus, il n’y a pas lieu d’installer un climat de psychose. Nos spécialistes se veulent rassurants.
