Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Une nouvelle attaque à Bamako

Dans la nuit de vendredi à samedi, il y a eu une nouvelle attaque à main armée dans la boutique de Wafa à Djélibougou. Il n’y a eu aucun blessé, mais la recette de la journée a été emportée et des clients ont été dépouillés, parmi lesquels un gendarme. La boutique est située en face de la Station Total de Djélibougou. La recette a été estimée à une dizaine de millions de nos francs, sans compter ce qui a été extorqué aux clients.police nationale bamako patrouille nuit

C’est l’alimentation qui marche le mieux en commune I. Le hic dans cette affaire, c’est le fait qu’il n’y avait même pas un seul vigile devant la boutique. Les opérateurs économiques ont le culot de faire des investissements, mais sans tenir compte des aspects sécuritaires.

Mais, comment peuvent-ils tenir un commerce aussi important et ne pas s’attacher les services d’une société de sécurité, même privée ? C’est vrai que nos opérateurs économiques sont des gens qui négligent beaucoup d’aspects dans leurs investissements, mais le général ministre de l’Insécurité doit sortir de son folklore, pour penser à la sécurité des personnes et de leurs biens. Lui qui ne fait que dilapider les ressources de l’Etat dans des activités folkloriques.

Que de peur !

C’est inquiétant lorsqu’on ne peut plus se déplacer librement sans crainte d’attaque dans sa région. Des mines posées par-ci, des embuscades tendues par-là. On serait tenté de dire qu’il y a une partie qui combat l’État et une autre les populations. Ce dernier aspect est d’autant plus inquiétant qu’on se demande si cette histoire va prendre fin un jour.

Qu’ont fait les populations pour mériter ce sort ? La rentrée des classes a été effective le 03 octobre 2016 partout au Mali, mais tel n’était pas le cas au nord du Mali. C’est pour cela qu’on comprend pourquoi le SNEC a interdit à ses enseignants d’aller à Kidal dans ces conditions d’insécurité.

Des directeurs d’école, dont le seul tort est se de rendre à Léré pour parler école, rien que ça, sont dépossédés de leur engin. Comment voulez-vous qu’ils se déplacent pour aller enseigner ! La région de Tombouctou  serait-elle devenue un no man’s land où les habitants se sentent étrangers sur leur propre sol ? Une chose est sûre : ça ne va toujours pas dans ce pays, mais Tombouctou est un cas particulier.

Faute d’espace 

En pleine crise de 2012, surtout avec la mise en place des autorités intérimaires, plusieurs activités ont été menées dans le domaine de l’économie et de l’industrie. Parmi les activités phares du département dirigé par Abdoul Kader Konaté dit Empé, il y a l’ouverture de l’usine de Fer. À l’époque, Empé était à l’ouverture de cette usine dénommée IMAFER. Il avait beaucoup insisté sur la prise en charge des préoccupations des populations de la zone d’implantation de l’usine.

Le promoteur de l’usine avait alors pris l’engagement de ne jamais léser les populations. Comme chaque société malienne, le promoteur de l’usine IMAFER, M. Kawar, avait promis une école et un dispensaire pour le village. Depuis l’inauguration de l’usine, il sollicite de la population un espace pour réaliser ces équipements au profit du village. Certains habitants de Fougadougou disent que les maires ont vendu tous les espaces qui existaient dans leur zone, ce qui fait qu’il n’y a plus d’espace.

Tin-Baradjen

Tin-Baradjen, site situé à une trentaine de Km de Tombouctou, a été animé pendant deux jours par le mouvement d’auto-défense Gatia. Cette rencontre avait pour objectif de sécuriser l’axe Goundam-Tombouctou, axe de tous les dangers. Il s’agissait pour les combattants de restaurer la quiétude sur le tronçon, rassurer les partenaires au développement qui ont de la peine à exécuter leurs programmes et permettre aux transporteurs de se déplacer sans inquiétude.

Après des concertations à Tombouctou, entre branches politiques et leaders des communautés, il a été décidé de mettre fin à toutes formes de banditisme. Braquages, embuscades et enlèvements. Des éléments du mouvement sont venus de partout, Gao, Ménaka et Gourma, pour se joindre à leurs frères de Tombouctou. C’est ainsi qu’une stratégie a été dégagée pour mettre hors d’état de nuire les bandits et leurs complices. À ce jour, la joie se lit sur tous les visages, et le bonheur des usagers de cet axe est immense.

Source: Le Reporter

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance