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Un haut fonctionnaire européen abandonne son épouse pour déménager chez sa secrétaire

Après plus de 30 ans de vie commune avec sa femme, qui lui a donné 3 enfants, un haut fonctionnaire européen vient de se marier avec sa secrétaire (une malienne). Il a alors entamé un processus de divorce d’avec sa femme, une sénégalaise, qui est actuellement à Bamako. Cette affaire a créé une vive méfiance au sein de cette grande structure européenne. Conséquence : il n’existe plus de complicités entre les travailleurs, au point que les femmes blanches ont commencé à avoir peur des maliennes qui y travaillent.

Faits divers

Le foyer d’un grand diplomate européen en poste à Bamako est très mouvementé depuis un certain temps, à cause d’une relation intime avec sa secrétaire, une malienne, dont le mariage religieux vient d’être célébré. En fait, ce diplomate est marié depuis 1998 sous le régime monogamique avec une Sénégalaise. Après avoir engagé une procédure de divorce contre cette dernière, le haut cadre européen a finalement déménagé chez sa nouvelle dulcinée à ATTbougou, 1008 logements sociaux.

En effet, la vie de ce couple est devenue un véritable calvaire depuis quelques temps. Un diplomate européen, après avoir servi dans plusieurs pays africains, notamment au Tchad, en Guinée Conakry, au Cameroun, s’installe à Bamako courant 2010 avec toute sa famille (son épouse et ses 3 enfants). Les deux plus jeunes enfants étudiaient à l’école Liberté. Tout se passait très bien chez le diplomate européen et sa femme, une Sénégalaise. Mais le coup d’Etat du 22 mars 2012 a tout bousculé. Ces événements qui ont précipité le départ de beaucoup d’étrangers chez eux, notamment des Européens pour la plupart, ont joué sur le foyer du diplomate en question. Car c’est à la suite de ces événements, que le couple a décidé d’envoyer ses enfants dans un pays européen afin qu’ils puissent poursuivre leurs études, l’école Liberté étant fermée. Ils ont terminé l’année scolaire 2012-2013 dans ce pays avec leur maman avant de se rendre à Dakar.

Pendant l’absence de son épouse, le haut fonctionnaire européen entretenait des relations extraconjugales avec sa secrétaire de bureau. Au départ, il sortait avec cette dernière, qui a déjà été mariée, dans les lieux publics. Comme tout le monde savait qu’il était marié légalement, il présentait sa compagne comme sa collègue de service. Au fil du temps et alors que cette relation extraconjugale prenait forme, le couple commença à se fissurer. Notre diplomate devenait de plus en plus froid, voire distant envers sa femme. Le pire, c’est quand il la trompait en organisant des voyages sur l’Europe en compagnie de sa secrétaire, notamment à Rome, en Italie. Du coup, il abandonnait le domicile conjugal. Il ira jusqu’à déménager chez sa copine à ATTbougou, aux 1008 logements. Le retour de sa femme de Dakar, le 26 octobre, n’y changera pas grand-chose. Puisque le diplomate va tout simplement couper définitivement tout contact avec sa femme. Vous l’imaginez bien, celle-ci n’est pas restée les bras croisés et a donc fait constater cette situation par un huissier. Mais ses déboires ne faisaient que commencer. C’est ainsi que lors de son anniversaire, un certain 11 novembre, elle recevait comme cadeau de son époux une décision mettant fin à leurs 30 ans de vie commune. En effet, ce même jour, elle apprenait de l’avocat de son mari qu’une procédure de divorce était engagée et qu’elle devait même libérer sa résidence sise à la Cité Niger 2. Ce que la dame a catégoriquement refusé. Depuis lors, elle vit et assure seule la charge de ses enfants.

En décembre dernier, le mariage religieux du diplomate européen avec sa secrétaire a été célébré. Désormais, il dort tranquillement chez sa nouvelle dulcinée à ATTbougou et ils se rendent ensemble au service. Cette affaire défraye la chronique au niveau de cette grande structure des Européens à Bamako, car elle s’est répandue comme une traînée de poudre devenant même le principal sujet de discussion dans certaines chancelleries, pour ne pas dire, dans toutes les chancelleries à Bamako.

Békaye DEMBELE

Source: Le Reporter

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