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Accord de défense avec la France : Un passage obligé pour le Mali

projet, a répondu à la nouvelle de la signature d’un accord de défense du Mali avec la France par le chantre du Mali d’Abord, le président Ibrahim Boubacar Keïta, prévue à la date symbolique du 20 janvier, fête de l’armée. Pourtant, un tel accord est pour le Mali un passage obligé s’il veut pacifier et sécuriser totalement le Septentrion.

 jean yves le drian ministre soumeylou boubeye maiga asma

 

Le 20 janvier 1961 que le Père de la Nation malienne et son premier président de la République, Modibo Keïta récusait au nom du Mali les accords de défense passés avec la France le 22 juin 1960 par la Fédération du Mali et de faire évacuer les, bases militaires établies par la puissance coloniale française à Bamako, Kati, Gao et Tessalit.

 

 

 

A la face du monde, le très patriotique jeune président de la jeune république du Mali, en prenant cette décision courageuse, affirmait à une France contrite sa volonté et celle de son pays de coopérer « sur la base de la non ingérence dans nos affaires intérieures et du respect de notre souveraineté ».

 

 

A l’annonce de la signature d’un pacte militaire entre le Mali et la France le 20 janvier, date anniversaire de l’armée malienne, un tollé s’est élevé dans l’opinion. Du coté d’une certaine opinion malienne, le sang n’a fait qu’un tour. Ils ont fait des dénonciations publiques en prenant le prétexte de vouloir informer tous les Maliens, le peuple en entier, sur les tenants et les aboutissants d’une telle entreprise. Une entreprise hautement risquée à leur sens pour le Mali à tous les niveaux. D’abord pour notre souveraineté nationale, en ce qu’elle contient une volonté de recolonisation, de mainmise sur le septentrion et de marginalisation totale sur notre propre sol de notre armée nationale en refondation.

 

 

Pourtant, le ministre français de la Défense Jean Yves Le Drian l’a bien dit qui parle de« La relation de défense de la France et du Mali est appelée à se pérenniser. L’objectif commun de la lutte contre le terrorisme sera inscrit dans cet accord ». Ou encore que concocté au nom de la lutte contre le terrorisme après le succès de l’Opération Serval« le nouvel accord franco-malien ira au delà d’une simple coopération de défense classique… Serval servira de force réaction rapide » pour l’armée malienne».

 

 

 

Mais les contestateurs ne peuvent faire des propositions de rechange en se posant cette question incontournable : « L’Etat malien peut-il faire ce que la France fait et veut faire en ses lieux et place au Nord du Mali» ? : Qui  a demandé un tel accord à la France et qui a autorisé IBK à le signer ? Cette question subsidiaire des opposants à l’accord de défense avec la France n’a plus d’importance, elle relève de l’anecdote.

 

 

L’argument de la réoccupation du Nord, au profit de l’armée française et de la France ne tient pas non plus la route. C’est le ministre Le Drian lui-même qui aurait vendu la mèche en expliquant qu’à Gao, Serval rétrocédera aux autorités nationales la partie civile de l’aéroport de Gao. Une deuxième piste, à vocation militaire, est en travaux.

 

 

Ce processus n’est pourtant qu’une suite logique d’opérations militaires programmées depuis longtemps. Et non pas, comme l’affirment des mécontents qui ont le sentiment national à fleur de peau, c’est tout à leur honneur, « une volonté et les prémices d’une recolonisation du Mali par le biais de l’armée française. Ce avec la complicité du président Ibrahim Boubacar Keita ». Comme dit l’autre, nous devons savoir raison garder. Si le Mali est sauvé aujourd’hui c’est parce qu’il existe des accords de défense entre la France et certains pays tels que le Tchad et la Côte d’Ivoire. C’est de ces pays que les premiers renforts de l’armée française sont venus au Mali. S’il n’y avait pas de bases françaises dans ces pays limitrophes qu’est ce que le Mali allait devenir?

 

 

Oumar Coulibaly

 

SOURCE: Le Guido

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