C’est sans doute la conséquence d’une gestion très calamiteuse qui caractérise cette boite naguère prospère, mais qui sombre depuis quelques temps dans le zèle et l’affairisme. C’est ainsi que les parcelles unilatéralement retirées à des attributaires réguliers ont rebondi comme un boomerang à la face du directoire de l’ACI assez désemparé pour ne savoir où donner de la tête.
Selon nos sources, en effet, les pratiques de Mamadou Tiéni Konaté enrichissent plus des avocats et autres protagonistes judiciaires qu’elles ne contribuent à l’éclosion de la structure qu’il dirige depuis plus d’une année. En atteste une cinglante condamnation judiciaire récemment infligée à l’ACI en faveur de l’un de ses clients. Spolié au profit d’attributaires de circonstance et taillés sur mesure, l’intéressé vient d’obtenir d’être remis dans ses droits sous astreinte du paiement d’un montant d’1 million de francs par jour.
Le hic est que de nombreuses autres plaintes de même nature et en rapport avec des faits similaires sont pendantes devant la justice. Avec le risque de multiplier de façon exponentielle les condamnations sous astreintes et de provoquer la banqueroute de la société. Sous d’autres cieux, un directoire qui compromet par des mesures à l’aveuglette les intérêts de sa boite aurait risqué à tout le moins une action judiciaire pour abus de biens sociaux.
Source: Le Temoin