Mettant à profit la tenue des travaux de la troisième Conférence annuelle des Agences de développement régional (ADR), le président de l’Association des régions du Mali (ARM), Siaka Dembelé, a donné de la voix en exprimant ses préoccupations.
le président de l’Association des régions du Mali (ARM), Siaka Dembelé, a rappelé que la création des ADR était une volonté politique du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta. Il a rappelé que l’opérationnalisation de ces Agences est une disposition de l’Accord pour la paix et la réconciliation et qu’elle figure parmi les recommandations des Etats généraux de la décentralisation.
Pour Siaka Dembelé, les ADR sont un outil essentiel du processus de décentralisation et un pilier de la régionalisation. « Malgré des acquis, il persiste des difficultés comme la faiblesse des allocations allouées par l’Etat aux ADR, la lourdeur des procédures de décaissement des fonds de l’Etat, l’insécurité dans nombre de collectivités etc. », a déploré M. Dembelé.
Auparavant, le maire de Kati, Yoro Ouologuem, s’est dit heureux du choix de sa localité qu’il a qualifiée de cité consensuelle des droits humains. Il a souhaité que les conclusions de la rencontre débouchent sur de nouvelles initiatives pour le bonheur des populations.
Il faut noter que la 3è Conférence annuelle a pour objectif général d’apprécier la performance des ADR et de réaffirmer la volonté du gouvernement d’approfondir la décentralisation. Il convient de rappeler que la création des ADR émane de la volonté du gouvernement de créer dans chaque région une structure technique d’appui, avec un portefeuille d’actions, des ressources identifiées et des partenaires stratégiques pour assurer la pérennité de l’appui à la maîtrise d’ouvrage des collectivités territoriales.
Mahamane Maïga
Lejecom