Le président du CMTR a rappelé, dans son discours que cette 14ème session ordinaire se tient dans un contexte d’insécurité et des sanctions économiques et financiers. Il a également salué les efforts des autorités de la transition face à ces difficultés. Devant la ministre Sissoko, le président du CMTR a promis que malgré « les sanctions illégitimes et illégitimes » de la CEDEAO et de l’UEMOA, le CMTR continuera de jouer pleinement son rôle et sa partition pour contribuer au désenclavement du Mali en assurant le transport régulier des personnes et de leurs biens.
En ce qui concerne la feuille de route établie par Mme le ministre et la mission de contrôle effectué par le bureau du vérificateur général au CMTR, le président annonce l’ouverture d’un vaste chantier des reformes au sein de sa structure. Ces réformes sont, entre autres, l’introduction du budget annexe pour les délégations régionales et les acteurs portiers pour leur permettre un meilleur fonctionnement et la vulgarisation de la situation administrative des employés, conscients que le transport routier joue un rôle déterminant dans l’économie de notre pays.
A en croire les responsables du CMTR, en 2021, le conseil Maliens des transporteurs routiers a réalisé des résultats probants dont les plus significatifs sont, l’élaboration du règlement administratif afin de parfaire la gestion financière et administrative du service, la création d’un cadre de concertation des acteurs de transport routier, le fonctionnement régulier des organes du CMTR, l’opérationnalisation du contrôle interne, le dépôt auprès de l’autorité du tutelle d’un paquet des propositions des solutions aux maux qui minent le CMTR et l’acquisition sur fond propre d’un siège national.
Cette 15ème a été l’occasion pour les responsables de CMTR de soumettre des doléances aux autorités de la transition. Ces doléances, au nombre de trois, sont entre autres : la consécration de la résonnance des prestations des transporteurs par décret et l’octroi d’un délai de grâce de 3 mois de plus pour le paiement de la vignette des transports, à défaut d’une exemption de cette année compte tenu du contexte pénible pour les transporteurs, crée par les sanctions sous-régionales dont les effets accentués par la récente augmentation du prix du carburant.
Quant à elle, la ministre Sissoko a déclaré avoir noté les actions réalisées par le CMTR. Comme message, elle a demandé, selon nos confrères de l’Essor, le respect de la légalité et de l’autorité, à l’union au sein de la corporation, à la loyauté envers les organes élus, à la régularité de paiement des cotisations qui sont des ressources essentielles de l’organisation.
B. Guindo