Au Mali, les mouvements de contestation se créent au gré de chaque situation politique voire de chaque nomination politique. Aujourd’hui aussi, des voix politiques se lèvent pour réclamer leur part de gâteau pour le reste des 9 mois de la Transition
Dans un communiqué, les neufs partis et regroupements politiques signataires qui aspirent à la création d’une Coalition Démocratique et Citoyenne pour une Transition consensuelle inclusive et apaisée estimaient, avant la nomination de Choguel Maïga, que la ‘’Transition doit être consensuelle et que toute initiative unilatérale ou action comporte le risque d’affaiblir la marche de la Transition. » Ils ont aussi affirmé leur attachement à une transition stable dans le respect des engagements pris devant le peuple malien et la Communauté internationale notamment la CEDEAO, l’UA, les Nations Unies entre autres’’.
Par ailleurs, ils exhortent les autorités de la Transition et les forces Vives de tout le pays à actualiser la feuille de route en adéquation avec le temps restant de la Transition.
Le termes opposition ne pourrait qualifier cette position des neufs partis et regroupements politiques qui semblent réagir à la nomination de Choguel Kokalla Maïga et de son futur gouvernement : « On parle d’opposition lorsque le pays se trouve dans un régime démocratique basée sur une vie constitutionnelle normale. Le Mali se trouve dans une situation exceptionnelle où la constitution ne s’applique pas vraiment. Nous assistons plutôt à une juxtaposition entre la Charte et la Constitution. Et nous n’avons pas une majorité présidentielle qui gouverne actuellement », analyse Dr Balan Diakité, politologue et Chercheur au CRAPES.
En tout cas, mise en garde ou une invite, l’on pourrait craindre dans les jours à venir la naissance d’un front politique contre les nouvelles autorités de la Transition au Mali quid à s’interroger si les politiques maliens sont vraiment prêts pour une vraie refondation de la Nation.
Andiè A. DARA
Source: BamakoNews