l s’agit, au-delà de l’appel à la libération d’Olivier Dubois, de marquer une vive solidarité à l’endroit de sa famille, de ses amis et de tous ceux qui, de près ou de loin, ont été sensibles à son travail et se sentent concernés par son sort aujourd’hui. La date n’a pas été choisie au hasard. Cela va faire exactement deux mois que notre confrère est aux mains de djihadistes, dont Olivier Dubois, dans la vidéo de la vingtaine de secondes diffusée sur les réseaux sociaux dans la nuit du 4 mai, dit qu’ils sont du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim, selon l’acronyme arabe de l’organisation, qui a prêté allégeance à Al-Qaïda). Sans confirmer que les ravisseurs du journaliste français sont bien du GSIM, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a confirmé quelques jours plus tard que notre correspondant était bien « otage d’un groupe djihadiste ».
Au-delà de cette considération, ce rassemblement s’inscrit dans une dynamique de solidarité à l’homme, à sa famille, ses amis, mais aussi au professionnel qui a couvert, entre autres supports, pour Le Point Afrique, site du Point dédié au continent, des séquences importantes et essentielles de la situation au Mali. Fin limier de l’information, Olivier Dubois a levé le voile sur plusieurs thèmes majeurs qui travaillent la vie politique et la société malienne depuis les événements de 2012 par lesquels les djihadistes ont imposé une nouvelle donne à travers tout le Sahel.
Source : LePoint Afriqu
Source: BamakoNews