Les leaders de la Plateforme « An tè Mali Bla Mogoyé » a organisé le 8 septembre 2021 à la Maison de la presse une conférence de presse pour appeler les maliens à l’union pour la prolongation de la période transitoire.
D’entrée en jeu, le président de la Plateforme « An tè Mali Bla Mogoyé », Abdoulaye Fofana alias 120 a précisé que la prolongation de la transition n’est pas une demande des autorités mais des Maliens eux-mêmes.
Et d’ajouter que le peuple souverain décidera à ce que cette transition soit prolongée en vue d’éviter des élections bâclées. Pour M. Fofana, les Maliens ne demandent pas cette prolongation pour les autorités mais pour leurs permettre de mieux travailler.
Il a annoncé qu’il préfère faire face aux sanctions de la Cédéao que de limiter la Transition à 18 mois.
Le souhait des Maliens est le maintien de la paix, de la stabilité et de la sécurisation des personnes avant toute organisation d’élections.
Le président de l’Association où va la jeunesse, Oumar Barou regrette que le Mali soit toujours trahi par ses propres fils, à cause de l’intérêt personnel. Il a invité la jeunesse d’unir et de mobiliser pour la prolongation de la Transition.
Pour le président de l’Eveil des consciences, Souleymane Sidibé, les 18 mois n’ont pas été acceptés par le peuple et en regrettant que la Cédéao exige le respect des 18 mois accordés pour la Transition.
« La Cédéao est une machine en laquelle les Maliens ne se reconnaissent pas. Au lieu de prendre des sanctions contre le Mali, elle doit nous aider à gérer nos problèmes », a-t-il souligné.
Mahfila COULIBALY
Source: ÉchosMédias