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Parmi les éléments les plus marquants du rapport, la Cour des comptes s’interroge sur l’attribution de 6,4 milliards de FCFA au titre du loyer de la Maison des Nations Unies à Diamniadio, un montant jugé excessif au regard des pratiques habituelles. Une autre dépense controversée concerne 4 milliards de FCFA versés à la compagnie nationale Air Sénégal, sans que la finalité de cette somme ne soit clairement expliquée.
Ces opérations, réalisées sans transparence suffisante, soulèvent des interrogations sur les critères de prise de décision au sein des finances publiques. Mais l’élément le plus préoccupant concerne une dette bancaire de 305,9 milliards de FCFA dont l’origine et l’utilisation restent floues. L’absence d’informations précises sur cette somme interroge sur les engagements financiers pris par l’État et les responsabilités des acteurs impliqués.
Autre point sensible : 125 milliards de FCFA ont été affectés au CAP/Gouvernement en 2023 grâce à des ressources empruntées sans validation par la loi de finances. Ce procédé, en contradiction avec les règles budgétaires, met en lumière un possible manque de rigueur dans la gestion des finances publiques.