Le processus de désarmement, de démobilisation, d’intégration et de réinsertion (DDRI) des ex-combattants, contingent 2024, est enclenché. Sont concernés dans un premier temps 1000 et 2000 d’entre eux. L’annonce a été faite, le 11 février 2025 par le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion sociale, Général de corps d’Armée Ismaël Wagué, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée.
Le processus en cours «est d’une importance capitale pour la paix et la stabilité durable dans le pays» a déclaré le ministre de la Réconciliation, de la Paix, et de la Cohésion sociale lors de cette conférence de presse.
Selon le Général de corps d’armée, Ismaël Wagué, le programme DDRI 2024 s’inscrit dans la continuité de l’engagement pris lors du Dialogue inter-malien. Les participants de ce grand rendez-vous ont vivement recommandé l’intégration et la réinsertion des ex -combattants. «C’est alors que les autorités ont défini des programmes qui garantissent à la fois l’intégration sociale et professionnelle de nos compatriotes issus des anciens groupes politico-armés».
Pour cette année, 2000 ex-combattants issus des groupes républicains seront intégrés dans les Forces de défense et de sécurité en tant que soldats de 2e classe, afin de contribuer à la sécurisation du pays et à la protection de nos concitoyens. 1000 autres ex-combattants bénéficieront de prise en charge dans le cadre de la réinsertion.
Ce processus d’intégration et de réinsertion des ex-combattants exige des critères tels que : la présence sur la liste d’un groupe républicain tel que le GATIA, le MAA, CPA, Dana Ambasagou, les mouvements peulhs et dogons…, la justification du statut de combattant. Ils doivent également être dans la tranche d’âge définie par le ministère et attester de leur nationalité malienne. «Ces critères contribueront à ne pas avoir de combattants fictifs», a expliqué le ministre Wagué.
Rokia Coulibaly