Tous ces défis perpétuent en raison d’un déficit de ressources financières, de volonté politique ou l’accès à l’information mais surtout de personnes ressources capables de mettre en places des initiatives durables. En effet, si l’on informe l’opinion publique des dangers auxquels ils sont confrontés en leur interdisant de faire telles ou telles pratiques pour préserver leur cadre de vie, les informations doivent être accompagnées d’alternatives et techniques. Dès les premières années de vie l’on apprend à un enfant un métier futur.
Il ne faut pas se leurrer, l’éducation à l’environnement est un secteur très timide au Mali et très peu de temps est consacré à des contenus liés aux questions environnementales. Pour preuve toutes les universités ont presque les mêmes filières d’études. Pourtant, il faut savoir que ses centaines de médecins journaliste, économistes, juristes, professeurs formés chaque année sont confrontés à vivre dans un environnement des plus menacés. Alors, former des gens qui peuvent y faire face et trouver des pistes de solution est plus que nécessaire.
Pour cela, il faudrait l’insertion des notions de préservation de l’environnement voire une filière 100% environnementale dans le système éducatif malien. Il ne suffit plus d’avoir des lois interdisant telles ou telles pratiques qui peuvent nuire à l’environnement mais ce que nous proposons ici est d’ordre pédagogique. Autant les écoles formes des avocats, des juristes, des médecins qui ont pour rôle de défendre, de soigner et de donner des informations, autant il faudrait également former des personnes capables de mettre en place des programme viables et des initiatives pour une bonne gestion des ressources que nous offre mère nature.
Au-delà de la sensibilisation il convient d’accroître l’implication de la population dans la recherche et dans l’exploration d’alternatives durables pour assurer une transition écologique.
Assitan Siga FADIGA
Source: Bamakonews