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Tournée de plaidoyer à Bruxelles et Berlin : LE MINISTRE CHEICK OUMAR DIARRAH A LE SENTIMENT D’AVOIR ETE ENTENDU ET COMPRIS

Le ministre de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du Nord, Cheick Oumar Diarrah, a effectué du 26 au 31 janvier un voyage de plaidoyer sur la politique gouvernementale qui l’a conduit à Bruxelles en Belgique et à Berlin en Allemagne. Ce plaidoyer a notamment porté sur le processus de réconciliation nationale, de renouveau de la vie publique, de transformation de l’Etat et de mobilisation effective autour des objectifs de développement des régions du Nord, indique un communiqué de presse de son département.

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Durant son séjour marathon, Cheick Oumar Diarrah a rencontré, en cinq jours, près d’une vingtaine de personnalités : des hauts fonctionnaires du Service européen pour l’action extérieure (SEAE), des membres de la Commission européenne, des commissaires et parlementaires, de hauts responsables de la chancellerie allemande et du ministère des Affaires Etrangères, l’ancien président et l’actuelle vice-présidente du Bundestag (parlement fédéral), des députés, des porte-paroles et présidents de groupes parlementaires, des responsables de fondations, des représentants d’ONG, et aussi des médias.

Audiences, entretiens, déjeuners de travail, en plus de deux conférences d’étape, sanctionnées chacune par des interviews, ont ponctué cet agenda bien rempli.

Tous les interlocuteurs ont salué « le discours de vérité » du ministre de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du Nord qui a fait la genèse d’une décennie de « lente décomposition de l’Etat », rappelé l’occupation du septentrion par des bandes armées, décrit le chaos de « la gestion d’une Transition tricéphale » et salué le sauvetage « d’un désastre imminent » redevable à l’opération Serval.

Cheick Oumar Diarrah a aussi évoqué l’accord de Ouagadougou qui a permis la tenue des élections présidentielles de juillet-août 2013. Le président Ibrahim Boubacar Kéita et son équipe ont, a-t-il expliqué, pour tâche « de restaurer la confiance entre les Maliens, reconstruire le système politique malien, en rompant avec les pratiques du passé ». Il a cité à ce propos, le vaste chantier de réformes législatives, la lutte contre la corruption, la réforme de la justice, la construction d’un nouveau contrat social et le combat pour les droits de l’homme, pour l’Etat de droit.

Le ministre a aussi commenté les dispositions prises par le gouvernement pour la tenue des pourparlers inclusifs avec les mouvements armés, en précisant le rôle de la MINUSMA, de l’Algérie, ainsi que les ateliers préparatoires prévus ce mois ; le processus de réconciliation, avec l’organisation des Etats généraux de la décentralisation puis les Assises nationales sur le Nord, la question des réfugiés et la création et les missions de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation.

La réforme du système de sécurité doit s’accompagner de l’équipement et de la formation des forces armées et de sécurité grâce au précieux concours de l’Union européenne et de contributions additionnelles pour l’œuvre de sécurisation globale.

Quant à l’aide annoncée lors de « la conférence des donateurs pour le développement du Mali », il est prévu d’en faire le point, à la réunion de ce 5 février à Bruxelles.

Les attentes maliennes soulignées par Cheick Oumar Diarrah portent, entre autres, sur le financement du Plan de développement accéléré des régions du Nord pour l’induction d’une vie économique régionale qui sera le socle de la vie politique et favorisera la gouvernance démocratique dans le cadre de la régionalisation, avec la participation des acteurs communautaires à la prise de décision. Cette démarche a retenu l’attention des responsables allemands rencontrés, sensibles à la question du droit des minorités inscrit dans leur Constitution, et qui ont partagé leur expérience du pouvoir des régions dans le système fédéral. L’exemple de la réunification de l’Allemagne a servi à illustrer l’intérêt du travail de mémoire sur les graves dérives du passé (violences, dictature, crimes de sang), dans des échanges fort instructifs. Un voyage d’étude dans ce domaine est envisagé.

Au terme de ce séjour européen, le ministre Diarrah, venu conforter le plaidoyer du Mali après le passage du président de la République en ces lieux en décembre dernier, a le sentiment d’avoir été entendu et compris, par des partenaires qui se sont engagés à soutenir l’action de son département et la cause du Mali. La disponibilité manifeste de l’Union européenne, et surtout de l’Allemagne, à accompagner notre pays trouve en cette opportunité offerte par la fondation Friedrich Ebert une voie pour se concrétiser.

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