Le gouverneur de la Région de Tombouctou, Adama Kansaye, a présidé, cette semaine, dans la salle de conférence du Conseil régional, une rencontre d’information sur le Programme partenariat pour l’exercice d’une gouvernance appropriée (PEGA) et la mise en place d’un dispositif de Contrôle citoyen de l’action publique (CCAP).
Ce programme a été initié par la coopération suisse et ses partenaires, des organisations non gouvernementales nationales et internationales. Il concerne les Régions de Sikasso, Mopti et Tombouctou. Son objectif est de renforcer et d’améliorer les initiatives et les actions de la coopération suisse et ses partenaires en vue de permettre aux citoyennes et citoyens maliens de bénéficier d’une bonne gouvernance démocratique. Il vise aussi à renforcer, au niveau national, régional et local, la transparence, la participation politique et l’amélioration des services fournis par l’administration et les collectivités territoriales à toutes les catégories sociales, notamment les femmes et les jeunes. Dans son discours, le gouverneur a félicité et remercié les initiateurs et les bailleurs de fonds en l’occurrence la coopération suisse et ses partenaires (OXFAM, Réseau réussir la décentralisation au Mali, ORFED, CRI 2002, CAD-Mali/GSB et ONE World UK) pour cette initiative « afin que les sans-voix puissent aussi demander des comptes à ceux qui les gouvernent et donner leur point de vue par rapport à des situations qui les concernent ». Au cours des travaux, le conférencier a fait un bref aperçu sur le PEGA, son objectif, ses bailleurs et partenaires et les régions ciblées. S’agissant du CCAP, il l’a défini comme étant une question de pouvoir qui fait que les personnes n’aient pas juste leur mot à dire sur les décisions officielles, mais puissent aussi demander des comptes à ceux qui les gouvernent. Le conférencier fera ressortir les objectifs du CCAP qui sont, entre autres, d’amener les citoyens à s’approprier les politiques publiques aussi bien nationales que locales, à favoriser la participation inclusive des citoyens dans la gestion des affaires locales, à promouvoir la redevabilité et la bonne gouvernance, à renforcer le dialogue entre les citoyens et les décideurs, à mettre en œuvre et défendre les droits des citoyens, à accroître l’efficacité, l’efficience et la transparence de la dépense publique. Après ces explications, les participants ont posé des questions de compréhension avant d’élire, en assemblée générale, un bureau de 15 membres conformément au chronogramme et au document présenté. Ces 15 membres ont entamé une formation de 72 heures, hier, jeudi.
M. SAYAH
AMAP-Tombouctou
Source: essor