Le samedi 25 février matin les jeunes de Tombouctou révoltés et déchainés sont sortis pour mettre à sacs presque tous les bars et buvettes de la ville suite au décès d’un adolescent par la consommation abusive du tramol.
Ce produit serait un médicament contrôlé et spécialement prescrit uniquement par un Médecin. Ainsi, Tramol =Tramadol = Trabar : il est utilisé contre la douleur. C’est est un produit à forte utilisation devient une « drogue forte ». C’est utilisation que beaucoup de jeunes en font aujourd’hui pour « se retrouver au septième ciel ».
Tel serait le cas de cet adolescent le samedi à Tombouctou. Terrassé par la drogue, il serait transporté à hôpital où il serait mort par la suite. Ce décès a véritablement choqué et fâché ses proches. D’où cette révolte brusque et inattendue des jeunes contre la vente de l’alcool dans la ville. Plusieurs espaces de loisir ont été vandalisés. Et pourtant, il y avait deux camps : les partisans de « tout bruler » et aussi ceux qui n’approuvaient pas du tout cette forme par tolérance ou tout simplement qu’ils sont amateurs. Les premiers ont largement pris dessus. Qu’à cela ne tienne, beaucoup de manifestants ont pris des gougés bien fraiches ou même en ont apporté à la maison pour une utilisation domestique. Le conseil communal s’est désolidarisé de ce acte à travers son président. L’imam de la grande mosquée a appelé au calme. Aderhamane Ben Essayouti aurait condamne le saccage du samedi passé.
Levy DOUGNON
Source: lesechos