Cette déclaration émane du ministre de l’administration territoriale, Tieman Hubert Coulibaly, à la suite d’un cadre de concertation entre le ministère de l’administration et partis politiques tenu le 15 novembre dans les locaux du dit ministère.
La rencontre avait pour objet de faire le point de l’organisation des élections des conseillers de cercle et des régions. A ce stade, le ministère de l’administration a livré le taux de candidature enregistré dans les différentes communes, cercles et régions. Pour l’élection des conseillers, soixante cinq partis politiques, cinquante huit groupements et onze indépendants, c’est-à-dire un total de 134 candidatures, mais à ce niveau, il faut preciser qu’à ce niveau onze communes n’ont pas enregistré de candidature. Ces communes sont essentiellement des de Tombouctou et de Kidal. Elles sont, les communes de : Salam, Menaka, Anderamboukane, Inekar, Tidermene, Alata, Essouk, Tinzawatene, Timtaghene, Tin essako et Intadjedite. Pour l’élection des conseillers de cercle, le ministère de l’administration a noté la candidature de cinquante deux partis, cent vingt quatre groupements et cinq indépendants, pour un total de cent quatre vingt un (181) candidatures. Au même titre que l’élection des conseillers communaux, à ce niveau aussi on enregistre quatre qui n’ont pas enregistré de candidature, il s’agit des cercles de : Menaka, Abeibara, Tessalit, Tin essako Et enfin au niveau des régions, il est enregistré la candidature de : huit (08) partis politiques, 27 groupements et cinq indépendants pour un total de cent quatre vingt un (181) candidatures.
Parlant de l’état d’avancement de l’organisation, le ministre Tieman Hubert Coulibaly a expliqué qu’ils ont procédé à l’analyse des demandes formulées par certains groupes armés signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale dont la CMA, MSSA et le CJA. Pour ce faire, nous devons nous battre pour organiser cette élection de manière inclusive » a martelé le ministre en charge du département de tutelle. Aussi il salue la participation de l’opposition aux différents cadres de concertation.
Au sortir de la salle les avis sont divergents, certains cadres et responsables des partis politiques se disent favorables au report des élections compte tenu de l’insécurité grandissante au centre et au nord du Mali, d’aucuns pensent qu’il faut coute que coute tenir les élections pour affirmer l’autorité de l’Etat.
Benjamin SANGALA
source : L’Espérance