Homme des ‘‘grands dossiers de la République’’ pour ses inconditionnels, M Tiéblié est donc passé où pour se taire sur la crise sociopolitique qui ravive. Homme de poigne, vous l’avez dit, patriote convaincu pour d’autres, la dernière saga médiatique du président du parti PARENA date de mi-février où il a encore fait honneur à ses soutiens et à tous ces esprits non satisfaits de la gouvernance actuelle : Crises sécuritaire et financière, climat sociologique, Tièbilé avait touché à tout avec, bien entendu, promesse et espoir de revenir tant que la situation n’aura pas changé. Mais diantre…
Pour l’autre, si Tièbilé Dramé avait toutes les assurances que le président IBK allait faire appel à l’opposition dans les jours qui ont suivi, il allait renoncer à cette conférence de presse et s’abstenir de toute critique pour ne pas gâcher ‘‘les choses’’. Et Tièbilé lui-même n’a pas manqué de le prouver. Celui qui n’a pas manqué aucune occasion pour séduire sur l’opinion publique n’a encore rien à dire face à la crise sécuritaire aiguë couplée à la crise scolaire toujours en cours.
Vrai ! Depuis le coup de fil magique du président aux messieurs de l’opposition, ils ont tous presque perdu leur virilité malgré que ce n’est pas l’occasion qui manque actuellement. Par ce silence de l’opposition, l’on tente de donner raison à l’autre qui dans un passé très récent recommandait dans un humour au très mauvais gout de ‘‘donner à manger’’ à Tièbilé et compagnons car ils avaient seulement faim. Nous signalons à Bakary Togola, c’est son nom, qu’il avait raison et que ses recommandations déjà prises en compte ont porté fruit, car le silence de l’opposition est déjà un acquis alors que le plat n’est même pas servi d’abord.
La rédaction
LA SIRENE