Les groupes djihadistes actifs au Mali ne montrent “pas de dispositions très évidentes” à un dialogue, a estimé, le jeudi dernier à Bamako, le chef des opérations de la paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix. “Je crois que ce qui est important, quand on parle de dialogue avec des parties, quelles qu’elles soient, c’est: Est-ce qu’il y a une disposition au dialogue? Pour faire quoi? Et est-ce que les actes correspondent à un minimum de prédisposition au dialogue?”, a expliqué M. Lacroix lors d’une conférence de presse. “S’il y a des représentants des autorités maliennes qui sont tués, attaqués, les écoles qui sont attaquées, fermées, la population harcelée…, ce ne sont pas des symptômes de prédisposition au dialogue très très évidents”, a ajouté le secrétaire général adjoint des Nations unies Dimanche, une attaque revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda, contre le camp de la gendarmerie de Sokolo,
proche de la frontière mauritanienne, a coûté la vie à 20 militaires maliens.