Depuis plusieurs jours, des personnes mal intentionnées multiplient des contacts pour diffamer, calomnier et tenter de déstabiliser Me Harouna Toureh, icone des mouvements d’autodéfense. La stratégie a débouché sur la mise en place d’un bureau illégitime, donc peu représentatif des mouvements noirs d’autodéfense. Il est dirigé par un certain Alassane Djitèye, un illustre inconnu dans le combat pour un Mali uni, un et indivisible.
Le sieur Djitèye est-il en mission pour la paix et la réconciliation nationale ou pour affaiblir la plateforme, notamment un de ses piliers que constitue la CMFPR de Me Harouna Toureh ? A-t-il été entrepris par Alger, Bamako ou les sympathisants des terroristes pour diviser la plateforme comme l’a été les Arabes ? Tout le monde sait que la communauté arabe est divisée entre MAA-plateforme et MAA-CMA. Cette division a créé une certaine haine entre les frères et sœurs d’une même communauté. Aujourd’hui, par cette tentative de diviser la CMFPR de Me Toureh, le dessein inavoué est de provoquer un affrontement entre les Songhoïs. A ce rythme, on affaiblit les acteurs de la paix tandis que les terroristes gagnent du terrain. Quelle honte ! Sommes-nous devant la stratégie du roi Christophe ? En tout cas, le ridicule a cessé de tuer au Mali, sinon, beaucoup seraient enterrés aujourd’hui.
Cette situation démontre à suffisance l’inconscience de beaucoup de nos compatriotes qui ne mesurent pas à sa juste valeur le danger qui guette la mère patrie. Au lieu de se donner la main pour une union sacrée afin de lutter contre le terrorisme, lequel s’active à affaiblir notre Etat, certains restent toujours dans des petits calculs politiciens, d’autres à la recherche d’un gain facile.
Qui ne sait pas que Me Toureh, bourgeois de son état, a abandonné son confort et son cabinet pour se rendre utile à sa communauté ? Il s’est appauvri pour la bonne cause, sans rien dire à personne, même répondre à ses détracteurs, mis en mission pour le distraire et l’éloigner de son objectif.
L’engagement, la détermination, le volontarisme de Me Toureh ne datent pas des évènements de 2012. Pour ceux qui ne le savent pas, il est l’un des artisans de la paix des années 1990, 2006, et aujourd’hui encore, les accords issus du processus d’Alger portent sa signature.
Si d’aucuns pensent que les fruits sont mûrs, la cueillette est proche et qu’il faille tout faire pour bousculer Me Toureh, ils se trompent lourdement. En effet, la coordination des états-majors des mouvements et forces patriotiques de résistance viennent d’adresser une correspondance au Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Dans cette lettre, on peut lire : « L’ensemble des états- majors des Mouvement et Forces Patriotiques de Rsitance CMFPR Plateforme à savoir : Gandakoy, FLN, Ganda-Izo, Ganda-Lassal-Izo, FACO et ACRT, vinnent par la présente démentir toute restructuration ou réaménagement du bureau initial de la CMFPR dirigé par Me Harouna Toureh, porte-parole de la plateforme. Par conséquent, nous rejetons unanimement et catégoriquement en bloc ce bureau auto-proclamé dirigé par le sieur Alassane Djiteye ».
La même correspondance a été adressée au chef de file de la médiation, Président du CSA. Voilà qui est clair. Le débat est clos.
La branche armée de la CMFPR soutient hier, comme aujourd’hui, Me Toureh. Il s’agit du colonel Djibril Moussa Diallo de Gandakoy, du col-Major Moussa H Maïga du FLN, du col. Mahamadou A Diallo du Ganda-Izo, du Col. Abdoul Karim Maïga du Ganda-Lassal-Izo, et plusieurs autres officiers qui ont apposé leur signature sur le document de soutien à Me Toureh. D’où toute la légitimité dont il continue de jouir à la fois auprès des branches politique et militaire de la coordination.
A suivre.
Elhadj Chahana Takiou
22 Septembre