Trois grands modules seront passés au peigne fin, lors de la session de formation qui a démarré lundi et qui est réservée aux six classes de primaire de l’école La Cathédrale. Il s’agit de la découverte du tennis de table, de l’apprentissage des actions et de la synthèse des phases I et II. Organisée par par la Fédération malienne de tennis de table (FMTT), en partenariat avec son sponsor officiel, Sotelma-Malitel, la session est animée par la vice-championne du Mali de tennis de table, Maïmouna Traoré.
«Ils progressent, c’est très net, et tous apprécient l’activité. Chaque classe, de la première année à la sixième, a bénéficié d’au moins trois séances», a confié la pongiste (joueur ou joueuse de tennis de table, ndlr). Et de préciser : «le module d’initiation au tennis de table durera au moins deux semaines, soit environ une séance d’entraînement tous les jours, pour un effectif de 35 élèves. L’enseignant est responsable de sa classe, l’éducateur technique n’intervenant que comme conseiller technique dans le déroulement de la séance».
Selon le président de la FMTT, Abdoulaye Sidibé, apprendre à jouer au tennis de table, pour un enfant, c’est acquérir des compétences motrices, des compétences méthodologiques et des compétences comportementales. «Les différentes activités sportives n’ont pas toutes le même effet sur le développement physique et psychique de l’enfant selon que le sport est collectif ou individuel, très physique ou très technique, ou que les situations de jeu ou de pratique sont constantes ou en évolution permanente. Le tennis de table fait partie des sports individuels à situation de jeu variable. Ce projet concerne de jeunes enfants d’école primaire, âgés de 6 à 12 ans et qui souhaiteraient découvrir un nouveau sport.
C’est un sport individuel où un objet très léger, la balle, est renvoyé alternativement à l’aide d’une raquette au-dessus d’une surface de jeu, la table», a détaillé le premier responsable du tennis de table malien. L’instance dirigeante du tennis de table national prévoit d’organiser la même formation dans d’autres établissements scolaires.
Seïbou S.
KAMISSOKO
Source: Journal L’Essor- Mali