D’un grand secours pour les populations du Mali, les tailleurs ambulant (Toclo Toclo ou Machine Tigui) offre de services moins cher, disponible et à la portée des populations les moins démunies.
Généralement, ce sont les jeunes hommes qui sont des tailleurs ambulants. Ils se reconnaissent par le son de leurs paires de ciseaux, des machines à coudre à l’épaule ou soit sur les vélos et font du porte-à-porte dans les différentes rues de Bamako.
Ils sont d’un grand secours pour la majorité de la population et leurs services sont très efficaces dans la réparation des vêtements malmenés, déchirés par les enfants. En effet les tailleurs ambulants réparent n’importe quelle déchirure d’habits de tout genre, que ce soient les pantalons, robes, chemises, les culottes de tout âge.
Namory Cissé, un tailleur ambulant à Yirimadio, raconte son quotidien : Je pratique ce métier depuis mon bas âge. Le matin, à 10 heures, je sors de la maison, ma machine à coudre sur mon épaule, je marche de quartier en quartier à la recherche de la clientèle. Les jours ne sont pas les mêmes, des fois on trouve beaucoup de clients et des fois pas même un. Le prix de couture des habits dépend du niveau déchiré. C’est un métier noble car je vis de ça ».
Oumar Sidibé, un autre tailleur ambulant, de témoigner : « J’ai quitté mon village natal pour venir à Bamako dans le but de rechercher de l’argent pour aider ma mère. Depuis mon arrivée, j’ai commencé à travailler comme travailler ambulant, maintenant chaque mois j’envoie de l’argent à mère pour ses besoins. C’est grâce à ce métier que j’arrive à nourrir ma famille au village ».
Du côté des clients, les couturiers ambulants servent énormément. Wassa Diakité, client de Namory Cissé, s’en réjouit : « Je suis la cliente de Namory. Les tailleurs ambulants sont un très grand secours pour moi, car mes enfants déchirent trop les habits. C’est pratique et moins cher ».
Les tailleurs ambulants sont nombreux et un peu partout au Mali. Un pratique moins cher et à la disponibilité de toute la population.
Hawa Traoré
L’Observatoire