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La France ennemi public numéro 1 d’AQMI

Le 14 octobre, Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI), la principale force djihadiste désormais au Mali, et le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans viennent officiellement d’exiger, au nom du seigneur », le départ de la force Barkhane du Mali.

 

Tout en se félicitant de la libération de plus de « 200 frères musulmans » emprisonnés au Mali notamment grace aux actions militaires de la France, les chefs terroristes d’AQMI martèlent, dans un communiqué, leurs menaces face aux autorités françaises.

Les « croisés » français

Leur premier message s’adresse au « nouveau gouvernement malien », qu’ils invitent à « retourner à l’Islam » et à « laisser le peuple musulman du Mali retourner embrasser la Oumma islamique ». Le gouvernement doit se « désengager de l’association avec les croisés français agressifs » qui propagent « les rituels déviants du christianisme » et qui « pillent les richesses et les ressources. » « L’occupation française » empêche le peuple malien « de jouir de la stabilité, de la prospérité et d’une vie digne dans la glorieuse loi de l’Islam. »

Le même message est, à peu de choses près, adressé au peuple malien. « Notre terre natale est occupée par des croisés français qui ne dissimulent pas leur haine de l’Islam et des musulmans et l’expriment à chaque occasion. » C’est le devoir de chaque Malien « de se lever contre eux et de combattre jusqu’à ce qu’ils quittent notre terre. »

Le troisième message s’adresse directement à la France. « La guerre entre nous sera très longue ; ce sera une compétition et nous en seront les vainqueurs, comme l’a promis notre Seigneur. »

L’exemple américain !

« C’est dans votre meilleur intérêt de quitter notre terre maintenant, comme les Américains ont quitté l’Afghanistan et de nous laisser vivre librement sur notre terre natale, comme vous vivez sur la vôtre, avant que vos pertes ne se multiplient et que le nombre de vos morts et de vos prisonniers augmente. Nous ne nous fatiguerons ni ne renoncerons jusqu’à ce que vous soyez chassés de notre terre en vaincus. »

Ces menaces contre la France et sa force armée Barkhane sont proférées en prélude à la relance des opérations terroristes du groupe, que l’échange de prisonniers a singulièrement renforcé début octobre, aussi bien militairement que financièrement. On s’attend,  notamment, à une opération d’éclat pour venger la mort de l’émir Abdelmalek Droukdel, tué en juin par Barkhane dans le nord du Mali.

SourceMondafrique

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