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Taekwondo : ALIOUNE BADARA TRAORE PRESENTE SON NOUVEAU DIPLOME AU CNOS

La cérémonie de présentation du nouveau diplôme du Directeur technique national (DTN) de la Fédération malienne de taekwondo (FEMAT), Maître Alioune Badara Traoré, ceinture noire, 6è dan s’est déroulée lundi au siège du Comité national olympique et sportif (CNOS).

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On notait la présence de plusieurs personnalités à la rencontre dont le patron de l’olympisme malien, Habib Sissoko, les vice-présidents de la FEMAT, Mamadou Sow et Pr Mamadou Koné, le trésorier du bureau fédéral, Maître Bakary Diawara ‘’Yankee’’ et le 4è vice-président du CNOS, Wahab Zoromé. Maïtre Alioune Badara Traoré a obtenu son nouveau diplôme à l’issue d’un stage de formation classique théorique du PAISAC qu’il a effectué à Montréal au Canada du 1er avril au 15 juin. Dans une brève allocution, le technicien témoignera sa reconnaissance à la Fédération malienne de taekwondo et au Comité national olympique et sportif pour le choix porté sur sa personne et leur soutien pendant toute la durée du stage. Evoquant la session, Maître Alioune Badara Traoré indiquera qu’elle portait, entre autres, sur la compétition et le développement, la psychologie de la performance, le développement des qualités athlétiques, la prévention et la récupération, l’introduction et le développement à la compétition, la planification d’une séance d’entraînement. «L’élaboration d’un modèle de développement à long terme de l’athlète (DLTA) a été une innovation qui m’a permis d’analyser la préparation des athlètes de haute performance d’une manière globale en impliquant tous les acteurs et composantes de la discipline sportive», soulignera le DTN. «A ce niveau, poursuivra-t-il, j’ai été convaincu que les grandes performances ne peuvent plus être du hasard, mais le résultat d’une approche globale et planifiée de la préparation des athlètes». «Une session a été organisée au bureau de l’Agence mondiale anti-dopage, elle m’a permis de mieux comprendre les dangers du dopage, ainsi que l’organisation de la lutte contre ce fléau», détaillera le DTN de la FEMAT. Le président du CNOS, Habib Sissoko rappellera que c’est la deuxième fois que Maître Alioune Badara Traoré bénéficie d’une bourse de formation de l’instance dirigeante de l’olympisme malien. «La première session concernait les entraîneurs et les directeurs techniques nationaux, mais cette fois il s’agissait d’une formation classique théorique du Programme d’appui international au sport africain et des Caraïbes (PAISAC), indiquera Habib Sissoko. Vous avez toujours représenté dignement notre pays, je vous félicite pour votre bonne conduite et je félicite également la Fédération malienne de taekwondo pour son travail», ajoutera le président du CNOS en insistant sur l’importance des stages de formation. «Il faut toujours former les encadreurs si l’on veut avoir des bons athlètes», conclura Habib Sissoko. Au total, 9 pays africains étaient présents à Montréal pour ce PAISAC : le Mali, le Burkina Faso, le Bénin, le Togo, la République Démocratique du Congo, le Congo Brazza, la Côte d’Ivoire, le Maroc et Haïti

B. THIERO

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