La salle de réunion du CRES de Badalabougou a abrité, du lundi 11 au mardi 12 mars dernier, les travaux du 1er Symposium de bioinformatique sur le thème » Bioinformatique for global Health « . Une initiative du Centre Africain d’Excellence en Bioinformatique (ACE-B). La cérémonie d’ouverture de cette rencontre a été présidée par le Recteur de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies (USTTB), Adama Kéita. On y a noté la présence du Directeur du centre, Mamadou Wélé et d’autres partenaires venus de l’extérieur.
selon le Recteur de l’USTTB, « l’Université est le lieu où l’intelligence fait appel aux intelligences pour la formation des ressources humaines compétentes et les mettre au service du développement de la nation « . Très tôt, l’Université des Sciences, des Techniques et Technologies a fait sienne cette maxime quand elle été confrontée aux problèmes de manque de ressources humaines ainsi qu’à l’impérieuse nécessité de disposer de plateaux techniques à hauteur de souhait pour faire face à l’atteinte des objectifs à elle assignés.
A en croire Adama Kéita, en plus des filières de formations existantes, il fallait innover vers les sciences de demain, » la question fondamentale était de trouver des disciplines transversales pouvant intéresser plusieurs domaines scientifiques et aussi répondre au besoin d’opérationnalité de la recherche biomédicale. C’est ainsi que le besoin d’implémenter la bioinformatique s’est vite senti« , a-t-il expliqué.
Fruit d’une collaboration entre l’Institut National de la Santé (NIH) et l’USTTB, le Centre Africain d’Excellence en Bioinformatique (ACE-B), selon son Directeur, Mamadou Wélé, est un centre de formation et de recherche. Créé en 2015, Il abrite déjà la 3e promotion du Master en Bioinformatique. Son but est de développer une expertise durable en Bioinformatique pour soutenir la recherche biomédicale en Afrique. Ce centre bénéficie des opportunités de recherche bien établies avec le Centre International d’Excellence en Recherche (ICER-Mali) sur des maladies comme la malaria, le VIH, la tuberculose, les maladies parasitaires, Leishmaniose, la filariose, entre autres.
La création de ce centre, selon le recteur de l’USTTB, a permis d’obtenir le prix du Directeur du NIH, en juillet 2016, à Bethesda. L’occasion était ainsi opportune pour Adama Kéita de remercier l’équipe d’encadrement internationale qui assure la formation de ces jeunes avec beaucoup de compétences.
En outre, il a aussi salué l’ouverture du centre à l’internationalisation. A l’en croire, très prochainement, les relations seront intensifiées avec le centre de l’Ouganda et celui de l’Afrique du Sud. Il a par ailleurs profité de l’occasion pour réitérer l’engagement de son université à offrir un cadre institutionnel permanent à travers des infrastructures modernes répondant à toutes les normes internationales dans les 5 prochaines années.
Rappelons que le Centre Africain d’Excellence en Bioinformatique a pour missions de doter les chercheurs ouest-africains d’outils et d’expertise nécessaires pour mener des recherches de haute qualité en biologie computationnelle, d’offrir une formation locale et à distance avec les outils de pointe en Bioinformatique et les bases de données.
Egalement d’offrir un mentorat continu au corps professoral et aux étudiants de la part de spécialistes en bioinformatique de l’Institut National des Allergies et des Maladies Infectieuses.
Ramata S.Kéita
Source: l’Indépendant