La population de la commune VI du district de Bamako, à travers le Collectif ‘’respectez nos voix’’ n’arrive pas à admettre la suspension du Maire de la commune VI du district de Bamako, en l’occurrence, M. Alou COULIBALY. Résolument engagé pour la levée de cette sanction contre le Maire, le collectif menace de marcher dans les rues de Bamako si jamais… les autorités maliennes ne changent pas d’avis.
La suspension du Maire de la commune VI du district de Bamako pour un délai de trois mois, continue de susciter le débat. Pour le collectif ‘’respectez nos voix’’ regroupant plusieurs associations et organisations de la société civile de la commune VI, Alou COULIBALY de par son engagement pour le développement de sa commune ne mérite pas de telle sanction. À en croire le collectif, de son accession à la tête de la Mairie de la commune VI à nos jours, le Maire a entrepris des actions dans le cadre de l’assainissement, l’accès à l’eau potable et la lutte contre les spéculations foncières, dont les pauvres étaient souvent victimes. Toutes choses qui font de lui, une fierté et un Maire digne de ce nom. Aux dires du collectif, sous Alou COULIBALY, la commune VI a été l’une des rares communes à avoir investi 10 millions dans l’acquisition de matériel, plus de 20 millions pour les ramassages des dépôts d’ordure de transit vers les dépôts finaux. Ce qui amène le collectif à douter de la bonne fois du gouvernement sur le Maire de la commune VI qui est en train d’être victime de son engagement pour le développement de sa commune et le respect des droits des pauvres. Et le collectif de croire que cette suspension du Maire de la commune VI est plus politique qu’administrative ; sinon pourquoi sanctionner le Maire pour des faits qui remontent en septembre 2017 ? Notamment, la mise à la disposition de la ‘’plateforme pour le changement’’ de Moussa Sinko COULIBALY du terrain de football de Magnambougou. Voilà, une situation que les membres du collectif n’arrivent pas à comprendre. Selon eux, le Maire Coulibaly est une chance de développement pour la commune VI, d’où une alerte à l’endroit des plus hautes autorités. « Nous organisation de la société civile, chefs de quartiers de la commune VI et leaders religieux, demandons l’implication personnelle de son Excellence Ibrahim Boubacar KEITA, président de la république et le premier ministre Soumeylou Boubèye MAIGA pour la levée de la sanction du Maire de la commune VI », déclarent les membres du collectif.
Toutefois, si les démarches n’aboutissent pas, le collectif entend organiser des marches ou des sit-in devant les Mairies en même temps, une journée ville morte pour se faire entendre.
Adama Coulibaly
Par Nouveau Réveil