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Sur l’accord d’Alger : La marche sans réserve du MPR

Alors que l’étude de l’opposition sur le texte final de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali proposé au gouvernement et aux groupes armés du Nord par la médiation internationale révèle des faiblesses incontestables, et comporte des risques majeurs pour l’unité et la stabilité du Mali, le Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR), allié d’IBK, taille en pièces les quatre points qui suscitent des appréhensions. Mieux, le MPR estime que l’essentiel est sauvegardé.

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Les héritiers de l’ex-président Moussa Traoré ont fait part de leurs observations sur le texte final de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali proposé au gouvernement et aux groupes armés du Nord par la médiation internationale, à travers une journée d’information de sensibilisation animée par le Pr. Drissa Singaré.

La rencontre a été l’occasion pour le Mouvement patriotique pour le renouveau d’éclairer la lanterne sur les quatre points qui suscitent des appréhensions, notamment l’appellation de l’Azawad, la création des zones de développement, les projets de développement du Nord et la libre administration.

Pour le président du parti du Tigre, Dr. Choguel Kokalla Maïga, la situation qui prévaut dans le pays est une responsabilité politique. C’est pourquoi elle urge de trouver une démarche participative pour un diagnostic institutionnel et organisationnel.

« Le projet d’accord de paix et de réconciliation paraphé le dimanche 1er mars 2015 à Alger entre le gouvernement du Mali et certains groupes armés est un grand pas franchi vers une solution définitive dans la crise du septentrion, en ce sens qu’il préserve l’intégrité territoriale du Mali, la forme laïque de la République », a-t-il commenté.

Abordant dans le même sens, le Pr. Drissa Singaré ajoutera qu’il n’y a aucune faiblesse incontestable qui comporte des risques majeurs pour l’unité et la stabilité du Mali. Le document ne confère ni des droits particuliers à certaines catégories de citoyens, ni l’indépendance, ni un statut particulier. Ce qui est un acquis fondamental pour l’unité nationale et à la cohésion sociale.

« Le mot Azawad n’est pas une nouvelle appellation dans le processus de négociation. L’accord de Tamanrasset signé en 1992 parle de l’Azawad. L’accord d’Alger 2006 dit l’Azawad et l’accord préliminaire de Ouagadougou aussi évoque l’Azawad. Dans tous les documents qui ont été élaborés depuis la feuille de route de juillet 2014, les Etats généraux sur le Nord, figurent le mot Azawad avec des phrases qui l’encadrent », a-t-il précisé.

Selon Pr. Singaré, il y a lieu de retenir que ce mot fera l’objet de discussions au niveau national. « Nous ne pensons pas remettre l’accord en cause pour le mot. Il s’agit pour nous de penser à l’essentiel qui est le recouvrement de l’intégrité territoriale, l’unité nationale, la forme laïque et démocratique du pays. Ces éléments de preuves nous suffisent pour défendre ce projet qui est un signal pour l’unité du pays », a-t-il souligné.

Bréhima Sogoba

 

Source: L’Indicateur du Renouveau

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