Il y a quelques mois de cela, lors d’une mission du président de la République au Qatar, il a été question de la recherche de financement pour l’aménagement de l’espace en face du CHU-Gabriel Touré. Où en sommes-nous ? Qu’est-ce qui les a découragés ?
Tout finit par se savoir, dit-on. Cette assertion est tellement vraie qu’elle se confirme tous les jours. Surtout pour ce qui concerne nos pays dirigés par des gouvernants malhonnêtes, sans vergogne, prêts à tout pour se faire plein la poche.
Ainsi, apprend-on que l’espace en face du Centre hospitalier universitaire Gabriel Touré (CHU-Gabriel Touré) et appartenant, en principe, à Transrail, a failli devenir un centre commercial au profit d’un proche du président, il y’a de cela quelques années. Qu’est-ce qui s’est passé qui explique la non-réalisation ou le retard dans la réalisation dudit projet ? Nous l’ignorons encore.
Cependant, et c’est cela qui est intéressant, nous savons qu’au cours de son premier mandat, lors d’un de ses déplacements à Abu-Dhabi, le président de la République comptait dans sa délégation un de ses proches qui avait jeté son dévolu sur cet espace qu’il voulait, coûte que coûte, transformer en magasins, boutiques, banques et autres structures commerciales.
Ce dernier, un membre de la famille présidentielle, avait voyagé, officiellement, en tant que membre de la délégation présidentielle, avec une pile de documents relatifs à un projet finalisé, et s’est battu de toutes ses forces, auprès des partenaires arabes, pour avoir un financement dans le cadre de cette affaire dont il savait qu’elle pouvait lui apporter un magot énorme au détriment de Transrail et des populations de Kayes.
Moussa Touré
Source : Nouvelle Libération