Dans l’après-midi du jeudi 29 novembre, s’est bouclé à l’hôtel Salam l’atelier régional de lancement du programme de soutien aux institutions démocratiques pour développer des cadres juridiques et politiques sensibles aux préoccupations sécuritaires des citoyens. Cette cérémonie de clôture présidée par le directeur résidant de NDI au Mali, Dr Badié Hima a enregistré la présence du directeur par intérim du Centre d’Etudes Stratégiques du Mali, Matiné Coulibaly, non moins représentant du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale et plusieurs autres personnalités.
A l’issue de deux deus jours de travaux intenses, allant du mercredi 28 au jeudi 29 novembre, les participants, des experts en questions de sécurité et de développement sont parvenus à l’objectif escompté. Pour ce faire, ils ont identifié trois domaines prioritaires à prendre en compte dans l’élaboration de la stratégie régionale de sécurité. Il s’agit, selon le communiqué final, des domaines de la coopération régionale en matière de sécurité, de la Prévention et gestion des conflits et de la Gouvernance locale.
Dans ce même communiqué, il ressort que cet atelier a permis d’actualiser la feuille de route des centres d’études stratégiques des pays du Liptako-Gourma, adoptée en mai dernier au Niger dans le cadre de la rencontre des trois CES.
En espèces, le communiqué souligne d’un trait fort des réflexions de la part des participants qui ont permis de faire ressortir des actions pouvant améliorer la collaboration et l’interaction entre les centres d’études stratégiques et les OSC dans les trois pays du Liptako-Gourma, la collaboration dans l’élaboration des stratégies de communication des centres, la conduite conjointe d’études et de travaux de recherche.
Dans son intervention, Dr Hima dira que le but de ce programme est d’accompagner les efforts des gouvernements des pays concernés (Mali, Burkina Faso et le Niger) et les dispositifs régionaux et internationaux visant à lutter contre les phénomènes de l’insécurité dans ces diverses et complexes formes.
Selon lui, toutes les analyses et observations faites sur la question ont mis en avant la nécessité d’impliquer tous les acteurs à la gestion des questions sécuritaires qui ne doivent pas être considérées comme l’affaire des seules forces de l’ordre et de sécurité. « Cela n’est possible qu’avec la pleine implication des communautés à la fois dans la prévention et la gestion des questions de sécurité, d’abord au sein d’une même communauté, ensuite et surtout entre différentes communautés » a-t-il déclaré, tout en soulignant que cela est le cas notamment dans la zone du Liptako-Gourma.
Par ailleurs, il a indiqué que les tâches de groupe de cet atelier avaient abouti à des idées et stratégies sur lesquelles leur partenariat de mise en œuvre (les OSC locales : ARA pour le Mali, le GRASH pour le Burkina Faso et le CAO pour le Niger) s’appuieraient pour la mise en œuvre du programme en l’adaptant, d’une part, aux réalités locales de chaque pays et en le renforçant dans chaque pays par les expériences des deux autres pays, d’autre part.
Pour sa part, le représentant du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale a indiqué que la tenue de cet atelier a permis de renforcer les bases de la coopération sous régionale lancée en mai dernier dans la capitale nigérienne.
Selon lui, le gouvernement malien reste résolument engagé à faciliter et accompagner toutes les initiatives portant réflexion sur des thématiques qui permettent une meilleure analyse des enjeux sécuritaires.
Par Mariam SISSOKO
Source: Le Sursaut