Dans son discours, le secrétaire général du ministère de l’industrie et du commerce, Adama Yoro Sidibé a indiqué que la construction d’une économie émergente et la réduction de la pauvreté passent nécessairement par des réformes continues et soutenues de l’environnement des affaires. Selon lui, la République du Mali s’est engagée depuis 2005, à améliorer le cadre juridique, réglementaire et la pratique des affaires à travers un partenariat constructif entre les secteurs public et privé.

A cet effet, dit-il, le Gouvernement a engagé un vaste programme de réformes du climat des affaires avec comme objectif de faire du Mali un espace favorable à l’entreprenariat et aux affaires en Afrique subsaharienne. « Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’information et de la sensibilisation des acteurs, principalement le secteur privé, à s’approprier des réformes adoptées ces dernières années. Vous conviendrez avec moi que les secteurs, public comme privé, restent fortement touchés par la méconnaissance des textes. Ceci affecte négativement notre pratique des affaires et par conséquent, rend nos entreprises moins compétitives », a souligné Adama Yoro Sidibé.

Enfin, il a exhorté les participants à plus d’assiduité et d’attention aux travaux du présent atelier, pour une meilleure appropriation des réformes adoptées afin de redynamiser la pratique des affaires au Mali. Dans une interview accordée à la presse, le chef de la Cellule Technique des Réformes du Climat des Affaires, Soumaguel M Maïga a signalé que depuis 2015, il y a eu beaucoup de reformes en terme de création d’entreprise, en terme de payement des impôts. « Le climat des affaires aujourd’hui au Mali tient. Il y a beaucoup d’échos sur l’image du Mali et nous avons le devoir de se battre pour améliorer cette image. Et ce qu’il faut améliorer, c’est la communication », a-t-il conclu.

Aguibou Sogodogo

Source: Le Républicain