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Sortie de crise : le gouvernement tend la main aux groupes armés

Dans le souci de bien préparer le terrain pour les prochaines négociations entre le gouvernement malien et des groupes armés, le Comité de suivi et d’évaluation de l’Accord du 18 juin dit Accord de Ouagadougou, en collaboration avec la Minusma et les autorités maliennes, a initié un atelier d’analyse et de réflexion sur les accords précédents signés entre les groupes armées et le gouvernement malien. Objectif : analyser les accords précédents, identifier les défaillances, afin d’éviter les erreurs dans la deuxième étape de la mise en œuvre de l’Accord de Ouagadougou qui concerne, le cantonnement, le désarmement, la démobilisation et la réintégration des membres des groupes armés. Justement la journée de ce vendredi sera consacrée à ces différents aspects de l’Accord.

IBRAHIM BOUBACAR KEITA IBK albert koenders minusma

La cérémonie d’ouverture de cet atelier s’est déroulée, ce jeudi matin au Centre international de Conférence de Bamako (CICB), sous la présidence du Premier ministre, Oumar Tatam Ly, en présence du chef de la Minusma, Albert Kondoers, des représentants des organisations de la société civile, des partenaires techniques et financiers et des  représentants des communautés du nord parmi lesquels les groupes armés (MNLA, MAA, HCUA, Ganda Izo, Ganda Koy).

Le Premier Ministre a profité de l’occasion pour réaffirmer la disponibilité de son gouvernement à recouvrer la paix définitive, et à réconcilier tous les Maliens par la voix du dialogue inclusif.

«Le gouvernement du Mali est prêt à dialoguer sans fin, avec tous ceux qui le désirent, afin de recouvrer la paix et reconstruire le Mali », a-t-il déclaré avant d’inviter les Maliens qui aspirent à la paix, à la réconciliation nationale, à déployer des efforts sans fin pour relever les défis de paix et sécuritaire auxquels notre pays fait face.

Selon Oumar Tatam Ly, ce sont le dialogue et la réconciliation qui permettront de traiter à la racine les maux qui assaillent le Mali. Il a rassuré que son gouvernement restera attentif  aux préoccupations des populations du nord avant d’inviter les participants à faire une analyse sans complaisance des différents accords de paix signés  et à faire toutes les propositions qui peuvent conduire à une paix définitive au Mali.

Le chef de la Minusma, Albert Kondoers a, à son tour, rappelé la position du Conseil de sécurité des Nations unies dans la résolution de la crise malienne. Cette position n’est autre que le dialogue inclusif.

Pour Albert Kondoers, l’absence d’un cadre de dialogue inclusif profiterait aux fauteurs de trouble. Il a indiqué que la Minusma est là pour aider le Mali à recouvrer la paix et à réconcilier les Maliens. Les Nations unies accordent, a- t-il rappelé, un intérêt particulier à la crise malienne. Toutes choses qui expliquent, a-t- il dit, la visite du Conseil de sécurité au Mali. «C’est la première fois que le conseil des Nations unie visite un pays en crise », a-t-il déclaré.

Rappelons que le chef de la délégation du Conseil de Sécurité, Gérard Araud, au cours de sa visite au Mali avait exigé des autorités et des groupes armés à relancer le processus du dialogue qui est, comme on peut le constate, au point mort. Et depuis cette visite du Conseil de sécurité des Nations unies au Mali, le processus de négociations a redémarré. Aux dernières nouvelles, une rencontre entre gouvernement malien et groupes armés se tiendra dans les jours à venir.

Au cours de cet atelier de deux jours (13 et 14 février), les participants se pencheront sur trois panels : les différents accords de paix signés lors des différentes rébellions qu’a connues le Mali, une meilleure mise en œuvre de l’Accord de Ouagadougou. Mais aussi et surtout, ils feront des recommandations sur le processus de cantonnement, de désarmement et de réinsertion des ex-combattants des groupes armés qui constitue, pour certains observateurs,  l’étape la plus difficile de la mise en œuvre de l’Accord de Ouagadougou. Ces aspects seront discutés ce vendredi.

 

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