Ils réclament la satisfaction de leurs doléances déposées sur la table de la Direction générale de la société depuis 2015. Le comité syndical de la G4S affilié à la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) est en grève depuis le 31 décembre 2017. Il réclame la satisfaction de ses doléances déposées sur la table de la Direction générale de la G4S depuis 2015. Face à l’inaction de la direction, la grève continuera jusqu’au 23 janvier prochain. L’information a été donnée lors d’une conférence presse organisée par le comité syndical, le jeudi dernier, dans l’enceinte de la CSTM. Elle était animée par le secrétaire général dudit Comité, Mamadou Sidibé et son adjoint Cheickna Konaté, en présence d’une centaine des agents.
On peut dire qu’aujourd’hui le courant ne passe pas entre les travailleurs de cette société de sécurité (G4S) et leur Direction générale. Cela remonte depuis en 2015, lorsque les agents qui assurent les surveillances et gardiennages dans les services, ont déposé un cahier des doléances pour améliorer leurs condition de vie et de travail. Et depuis, la Direction générale n’a pas montré la bonne foi dans le sens de combler le souhait des agents.
Selon le Secrétaire général du comité syndical de la G4S-Mali, cette grève est le résultat du non-respect de l’accord conclu entre la Direction G4S et son syndicat à la date de décembre 2016; du non-respect des engagements pris lors de la rencontre du 27 octobre 2017, entre la Direction générale de la G4S-Mali, représentée par la Directrice des ressource humaines, le Directeur financier, le Directeur des opérations et le syndicat sur la signature des domiciliations bancaires.
Par conséquent, a-t-il souligné, son comité est parti en grève pour exiger de la Direction générale de G4S-Mali le paiement de la prime de risque de quarante mille (40 000) francs CFA négociable pour tous les travailleurs de la société ; la signature immédiate des domiciliations bancaires ou le payement du salaire des travailleurs sous enveloppe à la Direction et enfin la régulation du paiement des primes senior garde à tous ceux qui sont nommés à ce garde.
Selon Mamadou Sidibé, les agents aiment bien leur travail, mais ils veulent que la Direction les mette dans des bonnes conditions pour qu’ils puissent gagner leur vie humblement. A ses dires, comparativement aux autres pays où le G4S existe, ce sont les travailleurs du Mali qui ne sont pas dans des bonnes conditions. Au titre d’exemple, il a évoqué qu’un agent de la G4S de la Guinée gagne un salaire d’au moins 160 000 FCFA pour 8 heures de travail par jour et celui du Cameroun empoche plus de 200 000 de FCFA. Par contre au Mali un agent n’a que 60 000 F CFA comme salaire pour 12 heures du travail par jour.
Le secrétaire général adjoint du comité syndical, Cheickna Konaté a confirmé les dires de son prédécesseur en révélant, à son tour, que les travailleurs de la structure ne sont pas dans les conditions. Selon lui, ce sont les cadres maliens qui sont dans la boite qui bloquent leur situation. Et de demander à la direction générale de prendre des dispositions pour satisfaire leurs doléances.
Retenons que G4S est une entreprise britannique de services de sécurité. Elle emploie 620 000 personnes et est présente dans 120 pays à travers le monde. Elle compte plus de 1500 travailleurs à travers notre pays, et son syndicat affilié à la CSTM a plus de 800 adhérents.
AMT
: 22 Septembre