N’ayant obtenue aucune réaction de la part des autorités en charge de l’enseignement supérieur et ceux du travail suite à leur mot d’ordre de grève lancé le 27 mars 2023, la coordination des Syndicats de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (SNESUP et du SECMA) ont décidé d’aller en grève depuis ce lundi 10 avril et continuera jusqu’au vendredi 14 avril 2023.
Dans leur préavis, les syndicats de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique indiquent que cette grève sera suivie d’un arrêt de travail immédiat le lundi 17 avril, si leurs doléances ne sont pas satisfaites.
Ainsi, les syndicats exigent l’application immédiate de la prime de recherche ; la prise en compte de l’indice 3000 dans le cadre de l’harmonisation de la grille des salaires.
Parmi les points de revendications, les enseignements des grandes écoles réclament également la sécurisation de l’espace scolaire et universitaire ; la séparation des deux statuts conformément aux recommandations des assises nationales de la refondation (ANR).
En plus de cela, s’ajoute l’octroi d’une prime de déplacement pour les travailleurs de Kabala et ceux des IES dans les régions est aussi revendiqué par les syndicats de la SNESUP.
En dépit de leur mot d’ordre de grève, les syndicats ont également tenu ce même lundi 10 avril à l’ENSUP, une conférence de presse, afin de réaffirmer leur mot d’ordre de grève qui sera suivi d’un arrêt de travail immédiat.
Au cours de cette conférence qui a réuni plusieurs syndicats de l’enseignement supérieurs, Dr Alou DIARRA, secrétaire générale du bureau national du SNESUP a indiqué avoir le regret des campagnes d’intoxication et de menace sur leurs militants, ainsi que des tentatives de démobilisation à travers la chaîne nationale (ORTM).
Selon lui, ces manœuvres dilatoires et ces ingérences répétés du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et du ministre du travail, de la fonction publique et du dialogue social dans les affaires syndicales, contraire aux textes de l’Organisation internationale du Travail (OIT), sont sans effets sur leur détermination et leur engagement .
« Les travailleurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont fait leur choix et n’attendent que la satisfaction de leurs doléances » a fait entendre le ségal.
Enfin il a tenu à adresser ses remerciements à ses militants et militantes pour le suivi correct du mot d’ordre de grève.
PAR AMINA SISSOKO
Source : Info Matin
