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SITUATION ÉCONOMIQUE Quand ramadan rime avec hausse des prix

A quelques heures du début du jeûne musulman, les produits alimentaires les plus demandés voient leurs prix augmenter. Contexte qui ne rassure guère les consommateurs.

Dans quelques heures, le mois saint de ramadan va commencer. Evidemment, dans notre pays où 95% de la population sont musulmans, les 4 semaines de jeûne constituent un moment de ferveur religieuse. Mais, plus les années se suivent, plus les mois de ramadan se ressemblent, avec un dénominateur commun : la cherté de la vie. Cette année, le poids financier est largement plus élevé que les années précédentes. Pour cause : la sanction décidée par la CEDEAO et l’UEMOA à l’encontre de notre pays. Pour mesurer l’ampleur de la cherté de la vie qui accable les Maliens, il suffit de faire un tour dans les marchés. On constate alors la peine des ménagères. Ainsi, le bidon de 20 litres d’huile, qui était vendu à 21500Fcfa, est monté en flèche pour atteindre 25000FCFA. Idem pour le bidon d’huile de 5 litres qui était vendu à 5000FCFA et qui a vu son prix monter jusqu’à 7250 FCFA. Et la cherté des produits alimentaires ne fait que s’accroître. Autre illustration : le kg de lait, qui était vendu à 2300FCFA, est passé à 2600FCFA ; la grande bouteille de moutarde, qui s’obtenait à 1300FCFA, a augmenté jusqu’à 1500FCFA ; la grande bouteille de mayonnaise, auparavant vendue à 1750 FCFA, atteint maintenant 2250FCFA. Ce n’est pas tout. Le gingembre était vendu à 450 FCFA/kg ; maintenant il est cédé à 700FCFA/kg. Le haricot était vendu à 500Fcfa/kg ; il est monté à 750Fcfa/kg. Le kg de la pomme de terre était à 250FCFA ; il a grimpé jusqu’à 350 FCFA.

 

Cette situation de cherté généralisée angoisse les ménages. <<Avec 2000 FCFA comme prix de popote, on ne peut rien acheter. Nous demandons au gouvernement, en cette veille de ramadan, de prendre toutes les mesures nécessaires pour qu’il y ait une diminution des produits alimentaires de première nécessité. Sans cela, l’équation de la bonne bouffe va être compliquée pour nous>>, s’inquiète une mère de famille.

 

Selon Aïchata Coulibaly, une autre ménagère : <<Tout a augmenté du côté des légumes ! >>

Cette flambée des prix occupe le cœur des conversations féminines à Bamako et dans les capitales régionales. Un cri de cœur général qui doit être entendu par le gouvernement. Lequel, au-delà des discours rassurants, doit veiller avec rigueur à ce que les mots et les promesses ne tranchent pas avec la réalité du terrain marchand. Ce qui est malheureusement le cas pour l’heure.

Moustaph Koné, stagiaire

Source: Les Échos-Mali

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