Au Mali, il existe une loi pour l’inclusion des personnes vivant avec un handicap. Cependant, malgré les déclarations généreuses, beaucoup reste à faire. Journalistes pour les droits humains (JDH), avec d’autres acteurs, veut faire vivre l’inclusion.
Samedi dernier, le siège de l’Association malienne des sourds a servi de cadre pour une session d’échange, de partage d’expérience et d’engagement des réseaux de journalistes des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement et le réseau des journalistes et le consortium Card pour les droits humains dans le cadre du projet “Nous avons aussi des droits”.
La rencontre entre les membres de l’association des sourds muets, JDH, le consortium Card, et le réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement, Remapsen vise à travailler à l’inclusion des personnes vivant avec handicap, notamment les sourds et les malentendants.
La rencontre entre les membres de l’Association des sourds muets, JDH, le consortium Card et le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen) vise à travailler à l’inclusion des personnes vivant avec handicap, notamment les sourds et les malentendants.
Le président de l’Association des sourds muets du Mali (Amasourd), Famory Konaté, tout en se félicitant de l’intérêt des journalistes pour eux, a sollicité leur implication pour la promotion de la loi 052 sur la prise en compte des handicapés. Pour lui, les handicapés, au Mali, ont des problèmes de communication dans les hôpitaux.
La présidente du Remapsen, Fanta Diakité, dans son intervention, a reconnu que la barrière de langue ou de langage limite l’accès des handicapés aux services de santé. “Notre rôle est de relayer les maux pour que les autorités puissent en être informées”, dira-t-elle.
“Ce sont des difficultés. Leurs droits à la santé, à l’information sont compromis. Nous prenons l’engagement de les soutenir afin de surmonter ces difficultés”, a ajouté Moro Siaka Diallo, responsable projet JDH au Mali.
“Nous allons inciter nos journalistes à produire sur cette problématique. Nous allons remplir notre part du contrat et cela se fera en abordant les questions d’inclusions et de participation pour soutenir l’accès à l’information et aux services sociaux de base”, a ajouté Moro Siaka Diallo.
Aminata Agaly Yattara
Mali Tribune