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Sikasso : Sur 185 bars recensés, 150 appartiennent à des musulmans !

Le Samedi 07 octobre 2017, la chambre de commerce de Sikasso a abrité une rencontre initiée par l’ASSOCIATION BOLODI GNÔKÔMAN de Sikasso. Cette conférence a commencé de 09 à 12h. Ordre du jour : Le nombre élevé des bars à Sikasso et la corruption des policiers sur la population, le laxisme dans les commissariats de Sikasso. Étaient présents : Le conférencier et non moins président de l’ADRS (Association pour le Développement Régional de Sikasso), monsieur Yaya Ouattara ; Docteur Diallo de l’hôpital régional de Sikasso ; le représentant de la mairie Abdoulaye Diarra ; les Imams des différentes mosquées ; les conseillers des chefs de quartier et la population.

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Selon le conférencier Yaya Ouattara, 185 bars existent à Sikasso dont 150 promoteurs sont musulmans. Il a appelé les autorités à faire une enquête afin de fermer tous les bars qui sont dans des conditions illégales pour mettre fin aux enjeux de ses bars sur les voisins. Des témoignages ont été faits quant aux comportements indécents des filles de chambres dans les quartiers où se trouvent les bars.

Des Imams ont dit qu’ils ont plusieurs fois été chez le maire au sujet de l’ouverture anarchique des bars partout à côté des mosquées, mais qu’ils n’ont jamais été satisfaits.

Le conférencier a montré  une image sur laquelle on voit clairement la Cour de la protection civile de Sikasso où est installé un bar dénommé “Bar des Sapeurs-pompiers”. Et le bar est alimenté en boissons alcoolisés par la voiture d’un commandant de la ville.

Le ministre de la sécurité intérieure, Gal Salif Traoré avait  reçu des envoyés de l’association pour le développement Régional de Sikasso pour fermer le “Bar des Sapeurs-pompiers”. Ce dernier avait jugé nécessaire de diligenter d’abord une enquête suite à laquelle qu’il allait prendre des mesures qu’il faut. Aucune réaction positive de sa part jusqu’à présent.  La population de Sikasso demande non seulement aux dirigeants de Sikasso mais aussi à l’État malien de voir la situation pour éviter une justice sociale.

La police, un problème majeur !

Concernant la police, le comportement des policiers vis-à-vis  de la population surtout des villageois qui viennent les dimanches au marché, elle a fait objet de débats. Un citoyen a exposé le comportement peu orthodoxe des policiers.

Le conférencier Yaya Ouattara dit être approché plusieurs fois par des voyageurs maliens qui lui ont affirmé  être forcés au poste de contrôle de Zegoua de payer 2000 F CFA malgré leurs pièces.  Les Ivoiriens et autres nationalités paient 15 000F à défaut de la vaccination et 10 000F comme laisser passer. A Sikasso et ailleurs dans la Région, par peur d’être victimes des policiers,  les paysans laissent leurs motos  à la périphérie  de la ville où a lieu la foire et viennent au marché à pied.

Zan Coulibaly depuis Sikasso

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Zégoua (cercle de Kadiolo) : Des policiers insolents s’attaquent à un commerçant et un enseignant

La population du cercle de Kadiolo vit l’enfer depuis l’arrivée de la police  dans cette localité. Aveuglés par le goût de l’argent, ils arnaquent par tous les moyens les paisibles citoyens. A Zégoua, ville frontière avec la Côte d’Ivoire, le phénomène est plus en mode. Les policiers rackettent même dans la brousse comme c’est le cas de ce commerçant arrêté jusque dans un village ivoirien, Tiogo, dont nous vous proposons l’intégralité des faits.

Les faits se sont déroulés en fin de semaine passée. Dans la nuit, un commerçant ivoirien est venu acheter du sucre (05 sacs) chez un boutiquier à côté du terrain de foot de Zégoua. A son retour, il a été arrêté par deux (02) Policiers en civil à la rentrée de ‘’TIOGO’’ Village Ivoirien. Les policiers lui ont demandé de payer 50 000 FCFA sans motif valable. Le commerçant leur a dit qu’il n’a rien. Ils l’ont brutalisé et ayant pris peur, le commerçant les a proposés   2000 FCFA mais ils ont refusé et ont forcé le commerçant.

En ce moment, un billet 10 000 FCFA est tombé de la poche du commerçant. Les policiers  ont pris le billet et ont commencé ensuite à insulter le commerçant. Ce dernier les a notifié que  ledit billet était un faux et que c’est au moment des achats qu’ils ont découvert cela et qu’il partait le remettre à celui qui le lui a donné. Raison pour laquelle il a dit aux deux policiers qu’il n’a rien. Et voilà, les policiers ont sauté sur l’occasion.  Ils ont qualifié le motif de l’arrestation du commerçant de détention de faux billet.

Le commerçant pour prouver aux policiers  que ce qu’il dit est vrai, il  a appelé son fournisseur de Zégoua qui à son tour est allé demander l’aide de son ami enseignant et ensemble, ils sont partis sur les lieux. Quand les policiers ont vu l’Enseignant, ils se sont énervés et ont commencé à l’insulter père et mère pour la simple raison  que ce  n’est pas la première fois que cet enseignant vient vers eux pour des interventions.

Comme les injures ne cessaient pas, il a fait comprendre à ces hommes de tenue (qui étaient présents en ce lieu  sans tenue) que les injures publiques sont interdites. Aussitôt,  Goïta et son collègue Moussa Coulibaly ( les deux policiers) ont voulu le menotter, chose qu’il n’a pas accepté et il y a eu  une altercation. Un troisième policier apparait (Bakary Dia) en tenue, avec des menottes. Donc, à trois, ils ont réussi à le menotter et l’ont conduit au Poste de Zégoua, le Chef de Poste a ordonné qu’on l’amène à Kadiolo.

Les Policiers n’ont pas eu le temps de bien s’occuper de l’affaire parce qu’une autre personne avait déjà informé le Juge qui a appelé la Police pour que l’affaire aille à son niveau. Pour le PV, ils ont voulu tout faire pour mettre tout le tort sur l’enseignant qui heureusement n’a pas signé le PV.

Mais au moment de sa déposition, un autre Policier du nom de Kader (un touareg) est venu et il a sérieusement insulté les Enseignants comme quoi ceux-ci se croient tout permis et que s’il était à la place des Policiers avec lesquels l’enseignant a eu cette altercation qu’il allait le battre à mort. Kader aurait dit tout haut que les policiers sont mieux payés et plus valeureux que les enseignants et que les enseignants sont des derniers dans la société.

L’enseignant en question Mamourou Samaké résidant à Zégoua, a  expliqué son intervention par le fait qu’il met sa connaissance, son niveau au profit des analphabètes mais pas contre la loi.

Le Juge a donné la Liberté provisoire à l’enseignant et le commerçant a été retenu en Prison. Le jugement est prévu pour le 31 octobre 2017.

Correspondance particulière

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Issac, la Gaffe !

Chasser le naturel, il revient toujours au galop. Cette assertion sied bien au Président de l’Assemblée Nationale du Mali, l’Honorable Issiaka Sidibé. L’homme depuis son accession au perchoir multiple les bourdes. Il vient d’en commettre une de plus, sans doute la plus fatale.

En décidant d’accorder l’audience à l’équipe de M. Mamoutou Touré dit Bavieux comme bureau du Comité Exécutif de la FEMAFOOT avant même la clarification des choses, l’honorable Président de l’Assemblée Nationale vient de porter un coup fatal à tout espoir de sortie de la crise. Pour ce qui en doutait le Président de la représentation Nationale  vient de confirmer son soutien à M. Mamoutou Touré dit Bavieux qui n’est autre que  le Directeur Administratif de l’Assemblée Nationale.

Les deux sont par ailleurs membres de l’AS Réal de Bamako. Une manière pour lui de légitimer le bureau de Bavieux. Aussi,  il nous est revenu que le Président de l’hémicycle aurait fait des tractations auprès du ministre des Sports afin que ce dernier reconnaisse le bureau dirigé par Bavieux. Le ministre des Sports aurait gentiment refusé de reconnaitre un bureau dont il n’a pas supervisé la mise en place.

Tout de même, le Président de l’Assemblée s’auto-exclu de toute médiation. En tant que Président d’une institution, l’honorable Issiaka Sidibé devrait s’abstenir de soutenir un camp au détriment d’un autre. Il avait été à son temps accusé de collision avec le comité Exécutif de l’époque. En tout cas, l’acte de l’élu de Koulikoro ne contribuera pas à diminuer les tensions. C’est une gaffe que l’honorable Président aurait dû éviter. Malheureusement, le mal est déjà fait.

Abdrahamane Sissoko

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