Cet pacte de non-agression est le fruit de trois jours de discussion entre autorités, notables, responsables des communauté en conflit, ainsi que des leaders religieux. L’initiative doit permettre le retour de la paix et de la stabilité dans les localités concernées.
« Désormais aucun peul ne doit toucher à un chasseur et aucun chasseur ne doit non plus toucher à un peulh. Nous exigeons de tous, le respect de cet engagement. Toutes les dispositions ont été prises pour le respect de cet accord de paix »a déclaré le secrétaire général de la fédération des chasseurs du cercle de Niono, Mamadou Bou Diarra, au micro de nos confrères du Studio Tamani.
Quant à Hambarké Yaranangoré, représentant de la communauté peule, il a souligné : « Celui qui veut aller aux champs, peut s’y rendre sans crainte. Celui qui veut conduire ses animaux aux pâturages, peut aller sans peur. Celui qui veut se rendre au marché, peut désormais s’y rendre sans aucune crainte. » Selon toujours Studio Tamani, les représentants de la communauté peule estiment que ce pacte de non-agression va permettre la libre circulation des personnes et de leurs biens et mettra fin au cycle de violences, d’assassinats et d’enlèvements dans les douze communes du cercle de Niono.
Pour le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga, cet accord sera le début du retour effectif de la paix et de la cohésion sociale entre les communautés du centre. « C’est la nécessité d’aller à la paix et de privilégier le dialogue comme seul moyen de résolution des différends qui a mené à la signature de cet accord de paix »,a-t-il ajouté.
Ousmane BALLO
Source : Ziré