Cette rencontre avait pour objectif d’avoir un espace de débats ouverts et interactifs avec les différentes personnes concernées par les activités de l’université. Pour ce faire, les parents d’étudiants, les nouveaux bacheliers (candidats à ABS), ainsi que les lycées partenaires ont tous répondu présents à l’appel de Mme Thiam Sokhna Mariam. Ainsi, il s’agissait pour African Business School d’informer son public sur ses programmes et cursus universitaires et par la suite se mettre à l’écoute de son public afin de prendre en compte toutes les suggestions dans le seul but de se perfectionner pour permettre à ses diplômés de répondre aux exigences actuelles du marché du travail.
Selon la directrice de l’université, Mme Thiam Sokhna Mariam, dans un monde où les déficits de ressources humaines de qualité se font de plus en plus sentir, les institutions supérieures de formation doivent améliorer le cadre de formation afin de former des hommes capables d’être à la hauteur des attentes. Car, dit-elle, la meilleure ressource d’un pays repose forcément sur la qualité des hommes. « Dans un monde en constante évolution, les entreprises, la société toute entière ont besoin de nouveaux leaders, des dirigeants beaucoup plus créatifs, innovants et humains, capables de créer la richesse économique, sociale et sociétale dont l’humanité a besoin pour relever le défi du monde actuel. C’est dans cet esprit qu’African Business School (ABS) a été créée, en référence à l’intégration et à l’unité africaine qui constitue le leitmotiv de l’université. Elle met ses diplômes à l’heure de la mondialisation en adoptant le système LMD (Licence-Master-Doctorat) »,a-t-elle expliqué.
Une université pas comme les autres !
Malgré son jeune âgé, l’université African Business School, convaincue de son savoir-faire, ne laisse rien au hasard. Comme à chaque grande activité au sein de l’école, lors de ce déjeuner d’information, les étudiants réunis au sein de l’Assemblée Générale des Étudiants (AGE) du même établissement étaient en charge de presque toute l’organisation de l’événement. De maître de cérémonie, au discours de bienvenue, tous les étudiants sans exception avaient une tâche à exécuter devant l’auguste assemblée majoritairement composée de parents d’étudiants. Preuve que le système ABS est basé sur la pratique et non seulement sur la théorie. « Je peux dire que nous avons beaucoup de particularités vis-à-vis des autres universités. Certes, chacun est doté de savoir-faire, mais déjà à quatre ans, nous avons organisé énormément de voyages à l’intérieur comme à l’extérieur du Mali. Durant l’année universitaire, nos étudiants sont en contact permanent avec des grandes personnalités. Nous avons participé trois fois à l’EID pour citer juste un cas parmi beaucoup d’autres », a-t-elle précisé.
Sire Dia, ancien président de l’AGE à ABS et Sénateur du gouvernement virtuel des étudiants du même établissement, estime que tout jeune qui aspire à une formation de qualité, peut s’inscrire à African Business School. « Pendant trois ans, nous avons appris énormément de choses. Vous aurez pu constater lors de ma prise de parole en public, j’ai reçu à faire passer mon message sans problème et avec beaucoup d’aisance, mais je peux vous dire que cela n’était pas évident avant ma venue ici. Mon constat est qu’ici à ABS, on s’intéresse à beaucoup d’aspects au cours du cycle universitaire. On s’intéresse à votre personnalité, votre milieu social, mais aussi votre famille », a-t-il dit.
Dans le but d’associer l’université à la construction de nouvelles sociétés, les responsables d’African Business School invitent les nouveaux bacheliers à rejoindre son local afin de faire partie des acteurs qui œuvrent pour l’évolution de l’humanité.
Amadou Kodio
Source : Ziré