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Série d’homicides aux logements sociaux de Yirimadio : Les cadavres s’accumulent à ATTbougou

4 corps en une semaine! C’est le triste spectacle auquel les habitants des logements sociaux de Yirimadio furent confrontés. Cette série de crimes qui défraye la chronique montre un malaise palpable dans ces cités pourtant réputées sûres. Les habitants ébahis ne savent plus à quel saint se vouer.

Yirimadio a, depuis longtemps, mauvaise réputation pour le nombre de crime qui y sont commis, mais les logements sociaux qui apparaissaient comme un ilot de sécurité au sein de ce désert de crime, sombrent peu à peu.

Les logements sociaux ont connu une série de crimes effroyables et qui n’ont fort heureusement aucun lien entre eux, donc la piste d’un tueur en série est à écarter. Le corps d’un inconnu fut découvert par des riverains. Le jeune homme dont l’identité  reste inconnue à ce jour fut décapité par son ou ses assassins, ensuite trainé par une corde au pied et jeté près d’un dépotoir, sa tète prés de lui. Le second, lui aussi un  jeune des 1008 logements, fut froidement assassiné par des amis qui lui reprochaient d’avoir quitté leur « grin » au motif que tous n’étaient pas d’accord pour la consommation d’excitant ou d’alcool, selon les témoignages.

Ses assassins lui tendirent un guet apens au cours duquel il fut frappé jusqu’à perdre connaissance, et comme cela ne suffisait pas, un autre assaillant alla tranquillement chercher un couteau de cuisine et le poignarda de plusieurs coups de couteau. Le malheureux se vida de son sang. Le dernier cas met aux prises deux femmes qui s’étripèrent  à coup  de couteau, selon plusieurs sources dont nous n’avons pas pu vérifier  l’exactitude, car les témoignages divergent sur le nombre de victimes.

Les plus crédibles disent que les deux femmes succombèrent à leurs blessures. Les faits   qui se sont déroulés dans les logements annexes des 1008, communément appelés « zone 2 », restent flous quant aux motifs de cette rixe mortelle, mais les forces de l’ordre avaient bouclé le secteur. Les habitants reste traumatisés par ce déchainement de violence, et espèrent un retour à la normale. Les forces de l’ordre ont procédé à plusieurs interpellations et les patrouilles deviennent de plus en plus visibles même dans la journée. Mais selon les dires d’un riverain, « les logements sociaux se transforment en cité du crime, d’ailleurs, des coups de feux se font entendre chaque  soir alors même que les patrouilles sont la !comment peut-on dormir sur ses deux oreilles ? »Une situation qui interpelle les autorités nationales.

Abdoulaye Alfadi Sidibé

 

Source: Le Prétoire

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