1 111 : c’est le nombre de jours pendant lesquels il a été privé de liberté.Serge Lazarevic a été enlevé le 24 novembre 2011, à Hombori, au Mali, avec Philippe Verdon, qui a lui été tué pendant sa détention, en 2013. Ils étaient chacun dans leur chambre d’hôtel, quand des hommes d’AQMI, ont fait irruption, et les ont pris en otages. Les deux hommes s’étaient rendus au Mali pour des raisons professionnelles.
Ils étaient en voyage d’affaires, et travaillaient sur un projet de cimenterie. Pendant plus de trois ans, Serge Lazarevic a subi des violences, physiques et psychologiques, qui rendent son retour difficile. Il a été libéré le 9 décembre 2014. Depuis son retour, il se bat pour se reconstruire. C’est tout ce parcours, de la prise d’otage à sa vie actuelle, qu’il raconte dans un livre écrit avec Renaud Blondel qui s’intituleD’un désert à l’autre, otage au Mali – oublié en France, publié aux Presses de la cité. Après avoir tenu à rappeler qu’il ne faut pas oublier Nourane Houas, l’otage française toujours détenue au Yémen, Serge Lazarevic répond aux questions de RFI.
« J’ai tenu quelque part parce que je suis fort et grâce à Dieu […] Il faut laisser à la victime un petit temps pour se reconstruire. »
Source : RFI