Selon plusieurs sources concordantes, au moins deux attaques ont visé les militaires dans les régions dites du Centre durant ces deux jours. La première attaque s’est déroulée, le samedi 22 décembre entre Diafarabé et Tenenkou, dans la région de Mopti. C’est un véhicule de l’armée qui a sauté sur un engin explosif. Le bilan encore provisoire fait état de militaires tués dont le nombre varie entre 2 et 5. Il y a aussi eu des blessés. Le véhicule à bord duquel ils étaient a été très endommagé par la violente déflagration.
Le lendemain dimanche 23 décembre, c’est un des véhicules d’un convoi de relève des forces armées et de sécurité du Mali, qui a sauté sur un engin explosif, entre Mamba et Toyé, dans la région de Ségou. Bien qu’il n’y ait eu aucune perte en vie humaine, l’on déplore au moins quatre blessés dans les rangs des forces armées et de sécurité. Cela, en plus de leur véhicule qui a été très endommagé. Rappelons que dans cette localité, il y a souvent des rixes opposant des éleveurs à des agriculteurs.
Faute de revendication, l’identité des auteurs de ces actes n’est pas encore connue. Même si leur mode opératoire est identique à celui généralement utilisé par les éléments de la katiba d’Ançar Dine du Macina.
Source: Kibaru