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SEGOU : AAPP plaide pour le transfert de la capitale dans la quatrième région

Dans un entretien accordé à notre rédaction, le président de l’Association pour assistance des personnes en péril (AAPP), Karamoko Guidjilaye, plaide pour le transfert de la capitale dans la 4e région.

 

Créée en 2017 pour faire face au développement de la région de Ségou, l’Association pour l’assistance des personnes en péril a pour objectif de mobiliser toutes les forces vives de la nation autour d’une vision, qui n’est autre que le transfert de la capitale et des institutions à Ségou.

« Certes, d’aucuns diront que c’est une idée grandiose et un peu folle, mais elle se justifie par le fait que notre capitale Bamako est vieillissante et engorgée. Bamako est la capitale du Mali depuis 1958 et aujourd’hui je pense qu’elle a besoin d’être désengorgée. Pour celui qui connaît Bamako, elle fait frontière avec la Guinée Conakry, chose qui n’est pas normale pour une capitale régionale ou nationale, si un conflit éclate entre le Mali et ces pays frontaliers, très facilement  la capitale peut être prise par ce dernier, aussi  la superficie de Bamako fait au moins huit mille huit cent quatre-vingt-deux hectares, ce qui veux dire que Bamako a une superficie très réduite , alors que Ségou a une superficie de  près de soixante-trois milles et quelques kilomètres carrés. C’est pour vous dire que si nous parvenons à ramener les institutions à Ségou, à savoir la présidence, les départements ministériels, l’hémicycle ainsi que les cours de justice et le Haut conseil des collectivités territoriales, etc. Si toutes les institutions sont à Ségou, cela permettra à Bamako d’être désengorgé. Connaissant Bamako, beaucoup de quartiers font partie de Koulikoro et le coût de transport est énorme pour se rendre dans leur service respectif », a soutenu Karamoko Guidjilaye.

« D’aucuns diront, que notre vision est folle, mais nous avons une vision et cela va se réaliser sachant que Ségou dispose des atouts, une université, une station radio, une télé régionale, et des routes pour ne citer que ceci sans oublier que la région a abrité une fois le Conseil des ministres, tout cela pour vous dire que notre idéal pour délocaliser les institutions n’est pas lié à ce que nous soyons des autochtones de Ségou, loin de là. Il est à noter que l’initiateur même de cette association est de la région de Mopti. C’est lui qui a eu l’idée », a indiqué M. Guidjilaye.

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