Pour d’informer les investisseurs que l’arsenal réglementaire, tant attendu, est désormais mis à jour pour le redémarrage de leurs activités, le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, a animé hier au département, une conférence de presse sur la levée de la suspension de l’attribution des permis miniers suite à la signature des décrets d’application du code minier et de la convention type.
Cette levée de la suspension des activités minières a été rendue possible grâce aux efforts immenses du ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, qui, dès sa prise de fonction, a permis la signature des décrets d’application du code minier et de la convention type, cela en seulement deux mois d’exercice de fonction, quand on sait, qu’en règle générale, des documents de telle nature prenaient entre 6 et 9 mois pour voir le jour.
Le secteur minier et plus particulièrement le secteur aurifère est devenu au fil des ans un secteur essentiel pour l’économie du pays. Ce secteur représente plus de 70 % des exportations du pays et près de 10% du Produit Intérieur Brut (PIB). Ce qui est tout à fait significatif. Toutefois, force est de constater que l’économie et le peuple Malien attendent davantage de retombées du secteur aurifère. C’est tout le sens des actions du ministre Lamine Seydou Traoré qui s’évertue à accroître les retombées de l’exploitation de l’or sur les populations afin que l’or brille encore plus pour le Mali.
Pour lui, il est important de comprendre que toute la chaîne de valeur du secteur minier doit permettre à des entreprises locales de devenir des partenaires actifs et, de ce fait, de contribuer à créer des emplois et au développement des localités d’exploitation, conformément aux orientations stratégiques des autorités de la Transition.
« Le plus important pour un investisseur dans le secteur minier est d’avoir un cadre légal clair et une stabilité du cadre juridique et fiscal », estime le ministre Traoré.
Le Mali regorge également un important potentiel de gisement de pétrole dans le Nord du pays qui ne va pas tarder à être mis en valeur avec l’amélioration du contexte sécuritaire. Le lithium a aussi un fort potentiel dans notre pays, minerai rare très utilisé dans les véhicules électriques dont la demande mondiale va croissante.
Le début de l’exploitation de l’hydrogène naturel permet de regarder l’avenir avec espoir sachant qu’il s’inscrit dans un contexte où l’écologie est de plus en plus au cœur des préoccupations.
Avec donc la mise en place de « la convention type » qui a été signée avec célérité par le Premier ministre, il est redevenu possible de délivrer les permis miniers dans un cadre juridique satisfaisant.
L’enjeu du secteur minier au Mali est le renforcement du contrôle dans les industries extractives par la mise en place d’un organe ou d’une agence dotée de l’expertise nécessaire en ressources humaines et financières. C’est là également, un autre chantier sur lequel s’est engagé le ministre Lamine Seydou Traoré.
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